Note du Soilchroniqueur (MetalFreak):7/10

« Le nom du groupe, Dead Cowboy’s Sluts, a été choisi pour rendre hommage au groupe Pantera et à ce type de métal qui aujourd’hui est plus ou moins d’un autre temps. Le mot Cowboy vient du morceau « Cowboys From Hell » de Pantera, le mot Dead a été choisi parce que ce groupe a splitté, et les Sluts c’est nous (rires). »
C’est en ces termes que le groupe annonce la couleur (webzine MyaOu, http://mya0u.wordpress.com/2012/03/21/l … -la-plume/) pour décrire l’origine du nom de leur groupe pour le moins original et revendiquent leurs influences du côté de Pantera, Slayer, Lamb Of God ou The Haunted.
Car en effet, difficile de chercher plus loin où ils puisent leur inspiration puisque tout ceci fleure bon les groupes précités, avec un côté assez prononcé lorgnant du côté du hardcore, notamment au niveau du chant, dû au fait que chacun des membres a un passé dans des groupes punk et hardcore.

« The hand of death » débute, aussi angoissante que claustrophobique, sur les sanglots d’une femme effrayée consciente qu’elle va subir une mort particulièrement atroce, véritable bande-son de nos pires cauchemars pendant deux minutes. Et puis viennent les riffs et on sent d’emblée que l’ombre de Pantera est bien présente.
Même si cet album n’a pas l’aura d’un indétrônable « Vulgar display of power », il faut reconnaître que ce premier effort fourmille de qualités non négligeables. Bien sur, l’approche des riffs se veut très Slayerienne et le chant éraillé et rageur – peut être lassant dans la longueur car manquant malgré tout d’un tantinet de variations – plante bien le décor d’un thrash / hardcore qu’on dirait plus typé à l’américaine par rapport aux sorties hexagonales du genre.
Ainsi, « The hand of death » propose des titres d’une extrême brutalité n’ayant pas grand-chose à envier à certains albums de Slayer proposant des titres brutaux comme « Asylum breakout », « Criminal », « Life, death and it’s… » ; d’autres plus thrash, parfois old school, sur « I will hunt you down », « Lusk » ou l’énorme « This hate » ; des plus vicieux aux mid tempo étouffants et aux breaks impressionnants « Must be broken » ou « Purify by fire » ou les passages plus calmes avec l’interlude acoustique notamment sur « Gates of perdition », sur le plus stoner, limite doom, « Skull crusher » ou sur un « The hand of death part I » qui, enchaîné sur une « part II » explosive et ultra violente aux break inspirés une nouvelle fois par Slayer, se veut être une parfaite transition vers une fin d’album plus varié avec une montée en apothéose sur le final « Backdraft » à croiser entre un Metallica période « Load », Pantera ou Black Label Society.
Inutile de préciser que cet album semble taillé pour la scène et que les moshpits et autres pogo vont être légion lors de leurs prestations scéniques.

« The hand of death » se veut être album d’une maturité étonnante pour un premier jet, certes composé par des musiciens aguerris, mais suffisamment varié pour que l’auditeur ne décroche jamais tout au long des 55 minutes proposées.

Une bonne pioche de la part de M&O pour un groupe prometteur !
A découvrir.

Site officiel : http://www.deadcowboyssluts.com/
Youtube : http://www.youtube.com/user/DeadCowboysSluts
Facebook : http://www.facebook.com/deadcowboyssluts

01. B.T.K. (1:58)
02. Asylum Breakout (4:23)
03. I Will Hunt You Down (3:54)
04. Lusk (3:09)
05. Must Be Broken (5:07)
06. Criminal (3:07)
07. Purify by Fire (4:32)
08. This Hate (4:14)
09. Gates of Perdition (2:04)
10. Skull Crusher (4:14)
11. Life, Death and It’s Painful Intervening Period (3:39)
12. The Hand of Death Pt.1 (3:02)
13. The Hand of Death Pt.2 (5:40)
14. Backdraft (5:48)