Line-up sur cet Album
- Luca Bellante - Basse, Batterie programmée, Guitares, Chant
- Marco Bellante – Chant
Style:
Death MetalDate de sortie:
09 septembre 2023Label:
Great Dane Records!!! Un album, deux avis !!!
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
On m’avait prévenu que le duo Italien de Dead Twilight ne faisait pas dans la demi mesure, je n’imaginais pas une telle bourrasque.
Même s’ils fêteront dignement leur vingt ans d’existence l’an prochain, les deux frappadingues, qui ont déjà joué ensemble dans un obscur groupe de death metal appelé Pantheism (une seule demo connue à leur actif) à la fin des années 90, semblent avoir arrêté leur horloge musicale avant le bug de l’an 2000.
Leur troisième album, au titre lucide “Fall of humanity”, fait suite à leur deux précédentes déflagrations “Endless torment” (2015) et “About the prochecy” (2020) et perpétue leur bonne vieille habitude de nous défourailler un death metal aussi thrashy que brutal, qui n’hésitent pas à approcher de peu les frontières les frontières du grind.
Huit titres pour 27 minutes, mais quelle furie : ça part de partout, ça blaste à l’envi et ça laisse passer un côté légèrement organique, batterie programmée oblige, pas déplaisant. Clairement, ces Anaal Nathrakh du death metal nous font la totale.
Une chose est sure, les huit titres passent à vitesse grand V, on ne voit pas le temps passer malgré une certaine homogénéité criante dans l’ensemble de l’album. Les morceaux s’enchaînent les uns aux autres sans le moindre temps mort, et c’est une technique sans faille qui se met au service de ce concentré de haine et de colère.
27 minutes de gros blasts à l’ultra-violence assumée.
Ca fait un bien fou par où ça passe !
Et pourtant, on m’avait prévenu
Note du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 7/10
Troisième méfait pour Dead Twilight !
Vingt ans après sa naissance, voici “Fall of Humanity”.
Les paroles décrivent l’être humain et la société contemporaine à l’apogée de la technologie. Quant à la musique, je trouve qu’il s’agit d’un death metal assez particulier.
Effectivement, il semble qu’il n’y ait que deux musiciens avec, à ma gauche, Marco Bellante qui s’occupe du chant, entre vocaux gutturaux et growl, et à ma droite, Luca Bellante, qui joue de la basse, des guitares et qui s’occupe de la programmation de la batterie.
Du coup, on se retrouve face à un metal mort ultra frontal où les blast beats tombent dru comme une pluie d’acier. Entre « deux averses sonores », on a le droit à des riffs serpentins et vicieux qui s’enfoncent dans votre occiput (“I Hate”).
Cela donne un véritable cri de colère ininterrompue.
Cette musique ultra dense, parfois bruitiste (« From Father to Son ») est portée par des morceaux qui s’arrêtent brusquement ; mais pas le temps de reprendre son souffle, car de suite après, un autre titre déboule avec la force d’un ouragan.
Des riffs malsains, parfois presque noisy comme sur « Blood », ou bien typiques du genre, vous sautent à la gorge. Une sorte de old school qui ne vous laisse pas le temps de vous ressaisir. Autre particularité du groupe, les riffs finissent souvent par une petite note de larsen.
Au début, à la première écoute, j’ai trouvé cela un peu linéaire, mais au bout de la deuxième plongée dans leur monde sonique, je me suis pris au jeu.
En fait, on peut penser qu’ils abusent de la batterie programmée en mode blast beat, mais en fait, cela donne à ce death, une griffe, une façon d’être. L’impact de leur démarche musicale se prend en pleine face, comme si vous étiez en apnée dans une eau tumultueuse et indomptée.
En un mot comme en deux, on se retrouve face à un mur du son porté par la colère !
Pour amateur éclairé.
Tracklist :
1. I Hate (3:14 )
2. Prophet’s Shit (3:19)
3. Rage from the Dead (3:18)
4. I Bring Chaos (3:17)
5. Oblivion (3:24)
6. From Father to Son (3:20)
7. Blood (3:17)
8. Bоина (War) (4:30)
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