Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Troisième album pour Dead Letter Circus après l’excellent « The catalist Fire » sorti en 2013 et qui aura confirmé tout le bien qu’on a pu penser de leur premier album « This is the Warning » (2010).
On a bien eu un EP acoustique « Stand apart » en 2014 histoire de surfer sur le succès de « The catalist Fire » mais il faut reconnaître qu’avec cet « Aesthesis », les cinq Australiens nous ont sorti le grand jeu.

Douze titres si on compte les deux bonus acoustiques en fin d’album pour 49 minutes de musique de grande classe.
On voyage en première classe à l’écoute de cet album, ni plus ni moins !
Chaque titre est un petit bijou à lui tout seul, un formidable apport d’ondes positives et de bonne humeur communicative.
Clairement, il n’y a rien à jeter. Chaque titre est d’une grande fluidité et ferait presque office de hit potentiel !
Moins progressif que les précédents, mais indéniablement rock alternatif, Dead Letter Circus emprunte autant à Yes (époque « 90125 ») qu’à Karnivool, à The Butterfly Effect qu’à Livingston, à U2 qu’à Muse.

D’entrée, on se prend un trio de titres tous plus accrocheurs les uns que les autres : « In plain Sight » montre d’entrée que Dead Letter Circus va directement à l’essentiel, épurant sa musique des quelques côtés progressifs pour en faire un titre efficace de bout en bout.
Et ce n’est pas avec le fabuleux « While you wait » que les choses vont changer : véritable petite bombe taillée pour les radios avec son petit côté enlevé et son refrain à tomber, on se surprend à secouer la tête et taper du pied immédiatement. Le chant de Kim Benzie, véritable nid à émotion y étant pour beaucoup.
D’ailleurs, avec son intro à capella, « The burning Number » nous achève de plaisir tellement on adhère dès le premier refrain : avec son gros côté Yes sorti tout droit de 1983 avec des mélodies accrocheuses au possible, il est impossible d’en rester indifférent.
La suite reste dans le ton ! On pouvait penser que les trois premiers morceaux étaient le meilleur de l’album et que ça allait s’essouffler par la suite…
Oui… mais non !
Si en effet « Show me » est un peu plus en dedans par rapport au début malgré un refrain à nouveau de grande qualité, l’album fourmille de belles parties : que ce soient les plus intimistes « YANA » et « Silence » qu’on aurait sans doute préféré ne pas voir s’enchaîner et être mieux répartis sur l’album, le plus atmosphérique « The lie we live », les plus énervés « X », « Change the concept » et « Born (part 2) », chaque titre est une belle pièce à se délecter de la même façon que le début de l’album.

Pour clore l’album de façon plus calme, Dead Letter Circus nous offre deux bonus (« While you wait » et « The Lie we live ») réenregistrés en acoustique qui, si l’offrande s’avère sympathique, ne collent pas trop avec l’ensemble, si ce n’est pour nous montrer que le groupe sait se révéler performant en émotion pure avec un chant plus dans l’émotion.

Dead Letter Circus nous offre un troisième album qui se démarque des précédents par l’épuration des sonorités progressives pour un rendu de rock alternatif bien foutu, direct, et vraiment prenant.
Pour se délecter régulièrement, et sans modération.

Tracklist :

01 In Plain Sight (3’43)
02 While You Wait (3’00)
03 The Burning Number (4’16)
04 Show Me (4’06)
05 YANA (4’37)
06 Silence (4’33)
07 The Lie We Live (4’50)
08 X (3’46)
09 Change The Concept (3’44)
10 Born (Part 2) (4’38)
11 While You Wait (acoustique) (bonus) (3’23)
12 The Lie We Live (acoustique) (bonus) (4’29)

Site officiel : http://deadlettercircus.com/
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