Line-up sur cet Album
- Carl Geary - Basse
- Mark Greening - Batterie
- Oliver Hill - Guitares
- Soozi Chameleone - Chant
Style:
Stoner/Doom MetalDate de sortie:
22 Février 2019Label:
Heavy Psych Sounds RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Genre : “Songs to dig Graves to”… Voilà qui situe bien le genre !
Occulte, passéiste comme c’est pas permis, Dead Witches signe là avec leur deuxième album (après un Ouija sorti deux ans avant celui-ci) la bande son de nos pires cauchemars avec cinq titres plus une intro et un interlude.
Lourd, riffs épais, chant féminin faisant passer celui Ozzy Osbourne pour celui d’un premier communiant qui n’aurait pas encore mué, le groupe nous renvoie des sonorités typiquement seventies avec un soin particulier portés sur les distorsions et quelques dissonances juste histoire de renforcer l’effet horrifique de l’ensemble et nous faire ressentir de plus profondes sensations de malaise !
Basse omniprésente, lourdeur oppressante, ambiance cataclysmique, Dead Witches nous prouve par A+B qu’on n’a pas besoin d’accumuler les excès de vitesse en matière de riffs pour se montrer d’une brutalité et d’une violence redoutable : le vice de la lourdeur des rythmiques et des guitares accordées très bas suffisent à elles-mêmes !
Le quatuor anglo-italien articulé autour notamment de deux spécialistes du Doom/Sludge en les personnes du guitariste Oliver “Oli” Hill (Grave Lines, Sea Bastard) et du batteur Mark Greening (Ramesses, ex-Electric Wizard, ex-11 Paranoias, ex-With the Dead) s’y entendent pour nous écraser sur une musique capable à elle toute seule de battre tous les records de lourdeur lors de titres à la longueur habituelle – comprendre, entre cinq et neuf minutes – et de nous gratifier d’un étrange interlude “When do the Dead see the Sun ?” qui ne nous poussera pas, lui non plus, au fou-rire, même nerveux !
Le chant de Soozi Chameleone, remplaçante de Virginia Monti depuis 2017, est mixé très en retrait par rapport aux instruments prédominants et accordés très bas donne une atmosphère enfumée à cet ensemble d’une opacité poisseuse ne laissant passer que très peu de clarté !
Oppressant, profond, étouffant, grandiose !
Tracklist :
1. There’s Someone there (0:35)
2. The final Exorcism (7:32)
3. Goddess of the Night (8:09)
4. When do the Dead see the Sun (1:39)
5. The Church by the Sea (7:33)
6. Lay, Demon (5:48)
7. Fear the Priest (9:29)
Laissez un commentaire