Line-up sur cet Album
Micky Satiar - chant Smeth - guitare Milton Gunns - guitare Amadeus - basse The Minge - Batterie
Style:
Young hard rockDate de sortie:
20 octobre 2008Label:
Demolition/DR2 RecordsNote du Soilchroniqueur (MetalPsychoKiller):
6 / 10
Dear Superstar nous vient d’outre Manche, et plus précisément de Rossendale, Manchester. Le combo s’est formé en 2004, est composé de cinq membres, et a déjà délivré une première contribution autoproduite en 2006, « Confessions of a twisted mind » ayant surtout reçu de bonnes critiques chez nos voisins anglais. Ils sont, à l’image de l’artwork cover plutôt réussie et subjective du contenu de ce « Heartless », jeunes, beaux, maquillés, tatoués, et avec une méga pèche. Des looks d’enfer, travaillés à l’extrême, allant de la tonne de gel dans la coiffure à la petite touche émo, dans un but semblerait-il d’incarner la new rock n’roll attitude de ce début de millénaire. Honnêteté réelle des mancuniens ou juste démarche commerciale afin de ratisser large ; je vous laisse en juger par vous-mêmes. Ce qui est certain est que l’effet est saisissant, mais encore faut-il qu’il y ait un support musical de qualité pour espérer devenir les nouveaux Beatles.
Et là, le résultat vous laisse le cul entre deux chaises, c’est selon.
Les bons points sont nombreux; comme la production de Romesh Dodangoda au Helm (Funeral For A Friend, Bullet for my Valentine, The Blackout, Lost Prophets, Kids in Glass Houses) ou encore la maturité acquise lors d’incessants gigs ou tournées avec des Bullet for my Valentine, Kids in Glass Houses, The Blackout, Pitchshifter, Mendeed ou encore bien d’autres. Les premières parties prévues lors d’un UK tour en compagnie de Firewind en septembre 2008, ou celles des vieux hard rockeurs de Hanoi rocks sont ainsi suffisamment explicites de la qualité scénique du combo. La musicalité proposée se prête et doit trouver totalement sa pleine expression en live devant un parterre de teens en folie présentes pour s’éclater.
Ce mix de glam/sleaze à la Mötley Crue version 2008, teinté de touches Calabrese (sans l’horror show) ou à la Green Day (le chant et les chœurs), sonnant souvent comme du Deadstar Assembly (sans la facette électro/gothique) ou du P.M.T suisse est sommes toutes appréciables. «Anytime, anyplace», «Hollywood whore» ou encore un «Brink up destruction» suintant le «you could be mine» des Guns & Roses sont autant de titres agréables dès la première écoute.
En opposition, la linéarité de la galette, et cette impression omniprésente d’avoir entendu ce genre de compositions des milliers de fois est assez récurrente, et nuit fortement à l’appréciation de ce « Heartless ». Le coté superficiel de l’ensemble, même si légèretés, simplicités et fraicheurs semblent être voulues par les british crée un coté « produit de consommation », un cd accessible et agréable immédiatement ; mais se perdant aussi rapidement sur l’étagère. L’équilibre entre être et paraître semble encore bien aléatoire pour ces « Dear Superstar » ; et pour ma part je leur préfèrerai indubitablement des cousins teutons tels « 4 Lyn » ou « Jesus on Extasy » dont la musicalité est bien moins éphémère…
Site Internet : dearsuperstar.co.uk
Myspace : www.myspace.com/dearsuperstar
MetalPsychoKiller
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