Line-up sur cet Album
- Chuck Schuldiner : guitare, chant
- Shannon Hamm : guitare
- Scott Clendenin : basse
- Richard Christy : batterie
Style:
Death MétalDate de sortie:
31 Aout 1998Label:
Nuclear BlastNote du SoilChroniqueur (Arno) : 10/10
Je viens de me rendre compte d’une chose très triste, Soil n’a pas une seule chronique de Death. Je n’ai hélas pas le temps de me lancer dans une rétrospective et, de toute façon, si vous n’avez jamais écouté un seul titre de Chuck Schuldiner (je suis sûr qu’il y en a encore), je ne peux pas grand-chose pour vous.
Pourquoi choisir « The Sound of Perseverance » plutôt qu’un autre, moi qui ne jure généralement que par « Human » ? Peut-être parce que, en définitive, c’est le meilleur.
Pourtant, sur le papier, le line up semble moins clinquant : pas de Gene Hoglan (y a un mec dans un bar que je fréquente qui est son sosie, en plus alcoolisé, du coup on l’appelle Gene avec mon pote, on se marre bien), pas d’Andy LaRocque ou de Steve DiGiorgio mais quand on sait que, finalement, c’est la formation qui sortira l’année suivante le monstrueux album de Control Denied, ça remet bien les choses en perspective.
« Scavenger of human Sorrow » a une intro qui aurait dû devenir aussi culte que celle de « Painkiller » qui conclut l’album et, pour le reste, c’est juste 10/10 tant les compositions transmettent tout ce que j’ai toujours adoré chez Death : de la puissance, des sentiments, un groove de dingue, une technique et un sens de l’écriture uniques, la perfection incarnée, un Dieu parmi les insectes, avec en plus une dimension Heavy Prog. (« Flesh and the Power it holds ») tout simplement géniale.
Je sais que nombreux sont ceux qui ont dénigré cette sortie mais il faut vraiment avoir de la chiasse dans les oreilles pour ne pas comprendre toute la subtilité de « The Sound of Perseverance », ne pas s’extasier devant la performance musicale (la section basse batterie est incroyable) ou l’émotivité des riffs et de la voix.
Bref, l’idée n’était pas de disséquer l’album mais plutôt de rappeler à votre bon souvenir ce qu’était la perfection en 1998 (« To forgive is to suffer ») : il n’est pas trop tard pour combler les lacunes.
Tracklist :
01 : Scavenger of human Sorrow
02 : Bite the Pain
03 : Spirit Crusher
04 : Story to tell
05 : Flesh and the Power it holds
06 : Voice of the Soul
07 : To forgive is to suffer
08 : A Moment of Clarity
09 : Painkiller (Judas Priest cover)
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