Line-up sur cet Album
Billy Soulas - Chant, Basse / George Petousis - Guitares / Ilias Iliopoulos - Batterie.
Style:
Thrash / Death MetalDate de sortie:
05 juin 2020Label:
Transcending Obscurity RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9 /10
Attention, culte !
Sur la scène grecque, Death Courier a été l’un des premiers groupes à jouer un death metal aussi cru. Formé en 1987, il sort toute une série de demos jusqu’en 1989 avant de nous proposer une compilation “Rotten lives” de quelques titres demos et de morceaux live, notamment avec des reprises de Death (“Evil dead”) et de Sodom (“Sodomy and lust”). S’ensuivront un split (“Decapitated compilation EP” avec Septicemia, Could Be Worse et Neurosis – les thrashers grecs –) et un EP (“Necrorgasm”) en 1990, puis un album “Demise” en 1992 bien salué par la critique. C’est en 1993 que le groupe se sépare…
Mais c’est sans compter sur opiniâtreté du bassiste / chanteur Billy “Bill” Soulas qui reforme le groupe avec le guitariste George Petousis (Vermingod) et le batteur Stathis Kotsoris (ex-Warbound Order, ex-Vermingod). Et c’est ainsi que sort en 2013 l’album “Perimortem” proposant neuf titres de pur death metal pour à peine 21 minutes de furie sonore.
En 2014, on change de batteur et c’est Ilias Iliopoulos qui tient désormais les baguettes : comme il semblerait qu’il y ait quelques accointances entre Vermingod et Death Courier, ce dernier est également derrière les fûts de Vermingod. La boucle est bouclée.
Depuis ? Un split avec Abyssus, Slaughter Priest et DreamLongDead en 2016, un live “Die hard” la même année et une compilation en 2017 avec la demo de 1989, l’EP “Necrorgasm” et quatre titres live datant des années 90.
Il aura donc fallu trois années pour que ce “Necrotic verses” voit le jour… et autant le dire de suite : l’attente en valait la peine. En deux mots : quelle boîte !
Clairement, les Grecs reprennent les bases d’un death metal cru et technique qui fleure bon le début des années 90 : influences provenant de Malevolent Creation, des premiers Morbid Angel ou Death, Morgoth, Asphyx, Obituary ou Vader avec de gros relents des premiers Slayer ! De quoi affoler les plus difficiles des adorateurs des origines du death metal.
Et en matière de death / thrash metal, Death Courier semble n’avoir de leçons à prendre de personne ! Dix titres, 33 minutes ! Autant dire qu’ils font dans le concis ! Et encore, en fin d’album, on a un titre de plus de six minutes (“Remnants”) qui montre que le trio de Patras est capable de nuancer un peu plus sa musique en alternant passages mélodiques est plus heavy avec baston tout azimut et des breaks à vous dé-nuquer un taureau !
Pour le reste, “Necrotic verses” est un véritable catalogue de riffs destructeurs au sein d’une musique on ne peut plus dévastatrice. Les titres sont intelligemment répartis : on se mange quatre passages à tabac bien violents coup sur coup avant qu’un “Interlude” instrumental plus heavy et tout en retenu vienne calmer le propos. Mais ce n’est que pour mieux nous défoncer les oreilles avec quatre autres déflagrations brutales avant le final “Remnants” dont j’ai parlé plus haut !
Bref, ça défouraille sévère du début à la fin, ça va bien défouler le plus difficile des fans de death metal et ça pourrait bien se retrouver dans le top 10 des sorties du genre en compagnie notamment du dernier Vader.
Tracklist :
1. Necrotic Verses (3:40)
2. Mourning Ecstasy (2:07)
3. As Heaven Blends with Rot (2:47)
4. When Death Fits to Skin (4:04)
5. Interlude (Instrumental) (2:02)
6. Pillars of Murk (3:42)
7. Morsimon Imar (2:34)
8. Immune to Burial (3:15)
9. Visceral Slice (3:19)
10. Remnants (6:14)
Laissez un commentaire