Line-up sur cet Album
- Mani - Batterie
- Ferl - Guitares
- Marco "Mac" Stebich - Basse, Chant
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
25 Mai 2018Label:
High Roller Records
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
Dans la famille “J’ai bien écouté Slayer et Kreator”, donnez moi le fils ! Les Autrichiens de Deathstorm, trio fondé en 2007 sous le nom de Damage, changé en 2010 pour l’actuel après avoir sorti deux démos, en est à son troisième full length après les corrects As Death awakes (2013) et Blood beneath the Crypts (2016).
Toujours ancré dans un Thrash Metal old school sans la moindre concession, on se délecte à écouter un groupe qui manque un tantinet de personnalité tant ils se rapprochent de très près de leurs influences principales (Slayer, Sodom ou Kreator) au point qu’on n’est que très peu surpris à l’écoute de ce nouveau brûlot, sinon par la qualité de la musique proposée.
Deathstorm nous colle neuf titres courts (dont une intro) qui ne s’embarrassent pas de fioritures ni de superflu. C’est direct, implacable, ça oscille entre des morceaux impitoyablement thrash à la rapidité monstrueuse et d’autres plus heavy avec des mid tempo à la lourdeur pachydermique. Les breaks, accélérations mortelles et soli précis sont légion mais on se dit que si Slayer avait sorti cet album entre Reign in Blood et South of Heaven, tous les fans de la bande à Kerry King aurait secoué de la cervicale à ne plus en finir.
Sauf qu’on est en 2018, que des clones du Slayer pré-South of Heaven sont légion également et que les chercheurs en nouvelles sensations risquent de ne pas adhérer à un album qui manque autant d’originalité et qui s’avère aussi prévisible !
Toujours est-il que ce que fait Deathstorm est très bien fait, les soli sont très proche de ceux de Kerry King, le chant se rapproche d’un Mille Petrozza hystérique qui aurait fait une surdose d’amphétamine. Les rythmiques rappellent les balbutiements d’un Sodom époque Obsessed by Cruelty, et bon nombre de titres risquent de faire gueuler un gros “Slayeeeeer” à quelques nostalgiques des eighties, mention spéciale à un “Unholy Lamentations” dont les riffs auraient pu avoir leur place sur Hell awaits…
Bref, à l’est autrichien, rien de nouveau sinon la perspective de se raidir sérieusement la nuque à l’écoute de ce Reaping what is left…
Tracklist :
1. The Reaping (1:26)
2. Agent of Dismay (4:40)
3. Predatory Kill (4:47)
4. Ossuary Darkness (3:58)
5. Hallowed Ground (2:40)
6. By Sword, by Pick, by Axe (3:37)
7. Unholy Lamentations (4:23)
8. GRL (Genesee River Lust) (4:05)
9. Dying insane (3:25)
BandCamp : https://deathstorm.bandcamp.com/
Myspace : http://myspace.com/damagewebsite
Facebook : https://www.facebook.com/deathstormthrash/
Laissez un commentaire