Line-up sur cet Album
Inconnu
Style:
Black / Doom MetalDate de sortie:
24 janvier 2020Label:
Repose Records (CD) / Relapse Records (digital)Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
On va commencer par là : pour savoir quelque chose sur Death. Void. Terror., il va falloir s’accrocher : ça vient de Suisse (à priori de Zürich) et ça fait partie de l’Helvetic Underground Committee. On sait aussi que ce “To the great monolith II” est la suite du “To the great monolith” premier du nom sorti en 2018, que les titres sont totalement incompréhensibles, quelque part à l’image de la musique de la formation. Le line up ? On n’en sait rien et, dans l’absolu, on s’en fout ! Toujours est-il que la musique qu’ils proposent, elle, est complètement barrée, torturée et bouscule tous les codes traditionnels de ce qu’on peut entendre en matière de black, doom ou death metal. Si on devait rapprocher un tant soit peu ce qu’ils font avec une autre formation, on pourrait parler d’Abruptum, mais en plus massif, en plus dense, en plus écrasant… Tout est à son paroxysme.
Death. Void. Terror. se la joue jusqu’au-boutiste : on se retrouve écrasé sous une chappe sonore on ne peut plus sombre et opaque. Lourdeurs, dissonances, cris déchirants, rythmiques complètement désarticulées : “To the great monolith II” est une oeuvre éprouvante, dérangeante, un sommet d’ambiances glauques et malsaines qui pourrait résumer à elle toute seule la bande originale de nos pires cauchemars, desquels on se reveille en hurlant, le dos trempé de sueur froide et tremblant de tous nos membres.
On en vient à se demander quel esprit torturé est capable de retranscrire musicalement une telle souffrance, au point de faire confiner un tel magma d’atrocité sonore à la beauté absolue ! Car, aussi bruitiste, malsaine, dérangeante, perturbante, torturée, démoniaque, occulte et sombre que peut l’être cette oeuvre divisée en quatre longs chapitres qui sont autant de complaintes, cet album est juste magnifique et fascinant… Réservé à des oreilles averties certes, mais magnifique…
L’écouter la première fois peut s’avérer déroutant au point de vouloir passer à autre chose, mais nous avons tous ce côté masochiste à vouloir non seulement aller au bout de ces massives 42 minutes, mais en plus on le pousse encore plus loin à vouloir le réécouter encore et encore, et y trouver des subtilités nouvelles à chaque écoute tellement cet album est plus riche qu’il n’y paraît de prime abord, jusqu’à en être addictif.
Les titres sont longs, répétitifs, lancinants, hypnotiques… juste monstrueux, dans tous les sens du terme !
Tracklist :
1. (- — -) (9:35)
2. (- —) (11:43)
3. (– – –) (14:44)
4. (– –) (6:50)
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