Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10

J’avais déjà dit en ces pages tout le bien que je pensais (et pense encore d’ailleurs) de l’album précédent des Français de Decline of the I, Rebellion, il en sera donc de même pour le dernier en date, Escape, censé clôturer la trilogie basée sur les travaux du neurobiologiste Henri Laborit.

Les six nouvelles compositions développent et améliorent toutes les spécificités musicales de la formation : la brutalité d’un Black Métal puissant et moderne, typique de ce que sait faire la scène hexagonale, n’hésitant pas à emprunter des éléments sonores à la sphère industrielle, le sens des ambiances sombres et pesantes, et toujours ces samples radiophoniques ajoutant de la profondeur au propos, pour ne pas dire un vernis philosophique intéressant et, surtout, parfaitement à propos.

Decline of the I réussit donc le tour de force de proposer un album qui fait bien plus que simplement s’écouter : il se vit, se découvre et se parcourt comme un livre, aussi érudit que malsain, raffiné et pervers, beau et pourtant repoussant, avec clairement un goût de reviens-y.

Une totale réussite, encore une fois.

Tracklist :

01. Disruption
02. Enslaved by Existence
03. Organless Body
04. Hurlements en faveur de FKM
05. Negentropy (Fertility sovereign)
06. Je pense donc je fuis

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