Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10

J’avais découvert les Japonais de Defiled avec leur album précédent, « Towards inevitable Ruin » (2016), qui m’avait totalement scotché avec son approche brute et barbare du Death Metal, un peu à la manière des premiers Krisiun. J’étais donc bien heureux de pouvoir me délecter du dernier en date, le sixième, « Infinite Regress. »

Si la production semble s’être améliorée (bien que l’ancienne collait parfaitement à l’esprit), les compositions sont quant à elles toujours aussi sauvages, avec cette basse qui claque à mort, les martèlements incessants de batterie, ce son de guitare quasi hardcore pour des riffs 100% trépanation garantie et, bien entendu, les meuglements de rigueur. Aucune fioriture, le quatuor ne cherche qu’à balancer le Death le plus brutal qu’il puisse jouer, la technique n’étant ici jamais un frein, c’est-à-dire un élément qui amoindrirait l’aspect extrême des compositions.

Trente-cinq minutes parfaites.

Une dernière chose : avez-vous remarqué qu’Aya Nakamura a un bon nom pour jouer dans un groupe de Brutal Death japonais ?

Tracklist :

01. Intro
02. Divide and conquer
03. Tragedy
04. Systematic Decomposition
05. So blind
06. Legacy
07. Masses in Chaos
08. Centuries
09. Aftermath
10. Invisble War
11. Ignorant
12. Slaverobot
13. Infinite Regress
14. Outro

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