Deos – Furor Belli

Le 29 juin 2022 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Jack "Janus" Graved - Basse, Chant
  • Loïc Depauwe – Batterie
  • Fabio Battistella – Guitare
  • Cédric "Cedd" Boehm - Guitare

Style:

Black/ Death Metal

Date de sortie:

27 mai 2022

Label:

WormHoleDeath

Note du SoilChroniqueur (Antirouille) : 7/10

Merdum, j’ai pas compris… Il se passe quoi ?

Retour en arrière.

Originaire de Boutae, Deos voit le jour en 2014. Ils adoptent un style qui leur sera propre, à savoir associer l’histoire romaine à du black/death, à grand renfort d’orchestrations par le biais d’un clavier.
Ils sortent deux albums, « Ghosts of the Empire » en 2015 et « In Nomine Romae » en 2017. Cette année, ils signent avec WormHoleDeath et publient « Furor Belli » cette fin mai.
On sentait un potentiel énorme avec les deux premiers opus. La production était souffrante, certes, mais le côté Rome antique couplé aux orchestrations semblait promettre un avenir plus que radieux.
« Furor Belli » déboule et nos musiciens ont remarquablement franchi un pas quant à la maturité de leur jeu. Ajoute à ça une production plus que satisfaisante et nos haut savoyards sont sur le toit du monde.
Ben non ! Ils ont laissé on ne sait où leur identité. Exit les claviers avec le départ de Harsh Wave. Finies les envolées romaines épiques, Deos n’est plus qu’un simple groupe de black/death qui doit maintenant ramer dur pour sortir du lot dans un registre plus que joué, limite saturé.
Quel dommage ! Un « In Nomine Romae » avec le jeu et la prod de « Furor Belli » et nos Anneciens côtoyaient le panthéon des divinités romaines.

Deos se pare d’un nouveau guitariste après le départ de François Giraud et c’est désormais Cédric « Cedd » Boehm qui assène ses riffs guerriers. Car c’est à n’en pas douter le but de cet album. Si les deux premiers nous préparaient à une guerre, celui-ci nous y plonge en plein cœur. Les riffs sont bruts, massifs et faits pour trancher, même si des mélodies à la limite maidénienne comme sur « Decimato », tentent d’adoucir la lutte.

Les compos ont évolué depuis « In Nomine Romae » mais semblent ici ordinaires en l’absence de claviers, dans un registre ne laissant pas la place aux plus faibles, même si le thème de Rome est maintenu.
La basse percute à mort et prend une place très importante dans l’écriture des titres, les mélodies sont toujours présentes, tantôt heavy et épiques, tantôt blackeuses et tortueuses en t’en tordre le bide.
La batterie rythme les combats et on l’aimerait par moment plus en avant. On regrettera l’absence de modulation de la voix qu’on souhaiterait des fois plus criée façon black pur et dur. Cette absence de tessiture vocale pourrait être perçue par certains comme un essoufflement qui rendrait l’album ennuyeux au fil des titres. Ce n’est heureusement pas le cas, l’écriture de « Furor Belli » nous offrira des rebondissements comme des mélodies, des changements d’orientation musicale ou encore des solos.

Deos s’est essayé à un nouvel exercice en reniant son identité avec « Furor Belli« . Cet opus aura du mal à sortir du lot dans un registre sur représenté.
Le toit du monde s’est joué de peu.

Tracklist :

1. Dichotomia Mediterranea (01:40)
2. Decimatio (04:19)
3. Cerberus (04:24)
4. Primus Pilus (5:09)
5. Cinis Ad Cinerem (03:46)
6. Morituri Te Salutant (04:47)
7. Cocles (06:16)
8. Scaevola (04:56)
9. Germanicus (04:51)
10. Vallum Hadriani (01:44)
11. Virgo Vestalis (05:20)
12. Venenum Rex (04:27)

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