Line-up sur cet Album
- Infernal - Guitares
- Odin - Basse
- Sataniac - Chant
- Hont - Batterie
Style:
Black / Thrash metalDate de sortie:
04 juin 2021Label:
Metal Blade RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
Un nouvel album de Desaster me fera toujours un plaisir incroyable tant la formation allemande me fascine depuis un certain A touch of medieval darkness qui date déjà de 25 années.
Un black / thrash toujours très fluide, résolument old school, avec cette capacité à nous envoyer pleine face des titres d’une brutalité inhérente au genre, c’est toujours un gage de satisfaction avant même qu’on ne lance les titres dans le lecteur !
Bon, l’air de rien, il s’est quand même passé cinq ans depuis la sortie de leur dernière pépite, l’impeccable The oath of an iron ritual, lui-même quatre ans après l’énorme – et qui reste pour moi leur meilleur album à ce jour – The arts of destruction.
C’est dire que, lorsqu’on est fan de Desaster, on se doit d’avoir la patience comme qualité principale.
Entre temps, on a bien vu passer deux splits : un Ancient gallery vol. 2 – The battle of Armageddon (2020) en cassette avec Marduk, Mayhemic Truth, Antichrist, Orcrist et Ancestral Ceremony, puis un autre de deux titres avec Decayed (2020 aussi) et un single Black celebration en 2019.
Et en 2018, on a vu le batteur Stefan “Tormentor” Hüskens (Asphyx, Carnal Ghoul, Metalucifer, Rotten Casket, Trinitas, ex-Infektor, ex-Deathfist, ex-Decayed, ex-Metal Inquisitor, ex-Satanika, ex-Sodom) être remplacé par Marco “Hont” Hontheim (ex-Monastery, ex-Divine Genocide, ex-Jupiter Jones).
En soi, s’écouter un nouvel album de Desaster, c’est plus ou moins savoir à l’avance à quoi s’attendre : un gros mix entre thrash et black metal, avec son lot de titres méchamment brutaux avec ce chant possédé et caractéristique rappelant toujours celui tant de Christian Wachter (Hellish Crossfire) que du Kreator Jürgen « Ventor » Reil (rappelez-vous de son timbre sur notamment « Death is your saviour », « Riot of violence » et « Command of the blade » sur « Pleasure to kill »).
Et on ne s’y trompe pas : Desaster dévaste tout sur son passage sur des tueries qui leurs sont familières comme avec “Learn to love the void”, l’intense “Failing trinity”, le démentiel “Hellputa”, “Sadistic salvation”, “Armed architects of annihilation”, “Primordial obscurity” ou à moindre mesure “Exile is imminent” à l’écoute desquels on se prend d’irrésistibles envies de taper du pied en secouant la tête violemment !
Et au milieu de tout ce catalogue de Destruction (“Total Desaster”, qu’on vous dit !), on a la surprise d’entendre que le quatuor peut se la jouer plus heavy avec des mid tempos plus personnels, sur lesquels planent un côté NWOBHM pas déplaisant : un titre comme “Churches without saints” en est un parfait exemple.
On peut aussi avoir ce même constat sur le long (sept minutes) “Endless awakening” qui, s’il lorgne sur sa première partie vers l’Iron Maiden de l’époque Paul DiAnno avec quelques riffs bien galopants, le naturel revient au galop dans sa dernière partie avec une accélération à nous aplatir la crinière sur la lunette arrière.
Et en guise de final, un titre tout calme malgré une nervosité palpable sur lequel quelques guitares sereines sont accompagné d’un chant chuchoté.
Pourquoi pas… même si on en vient à se poser la question d’une telle conclusion.
Bref, nouvel et neuvième album pour les vétérans de Desaster qui resteront très certainement des seconds couteaux de la scène extrême teutonne mais ce Churches without saints tient largement la route.
S’il n’est pas au niveau des deux albums précédents, il reste quand même remarquablement redoutable.
Et Desaster, du moment qu’ils se font plaisir en faisant plaisir à leurs fans, s’en foutent du reste…
Tracklist :
1. The Grace of Sin (Intro) (0:52)
2. Learn to Love the Void (3:58)
3. Failing Trinity (3:25)
4. Exile Is Imminent (5:34)
5. Churches Without Saints (6:31)
6. Hellputa (2:52)
7. Sadistic Salvation (4:12)
8. Armed Architects of Annihilation (In Clarity for Total Death) (3:41)
9. Primordial Obscurity (4:57)
10. Endless Awakening (7:07)
11. Aus Asche (Outro) (2:56)
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Chronique “The art of destruction”
Chronique “The oath of an iron ritual”
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