Line-up sur cet Album
- Alex Erian - Vocals
- Steve Marois - Vocals
- Eric Jarrin - Guitare
- Ben Landreville - Guitare
- Sebastien Piche - Basse
- Alex Pelletier - Batterie
- Yannick St-Amand - Son
Style:
DeathcoreDate de sortie:
22 juillet 2016Label:
Nuclear Blast RecordsNote du Soilchroniqueur (Grid) : 8/10
La façon dont la musique peut évoluer m’étonnera toujours. Dès qu’un courant devient populaire dans l’underground et qu’il trouve assez d’oreilles, ce style devient majeur, les majors capitalisent sur cet effet de « mode ». Et c’est le cycle des groupes qui sortent des albums de leurs tripes, puis se lassent et splittent. La vie est ainsi faite, les causes sont multiples et ne sont pas l’objet de cette chronique.
Ces dernières années (depuis le début des années 2000) est apparu le Deathcore. Style devenu ô combien populaire, à ne pas confondre avec son bâtard de frère metalcore. Despised Icon est l’un de ces précurseurs, les canadiens ont sorti entre 2002 et 2006 plusieurs des plus fameux albums du genre. Ah oui tant que j’y pense, placer Dying Fetus dans la catégorie Deathcore ne fait pas de la personne qui y pense un amateur de musique, mais plutôt d’un abruti. J’assume.
Bref, Ils étaient les patrons et s’en sont allés vers d’autres cieux. Mais qui a dit que c’était un adieu, Non, un au-revoir uniquement. Avec «Beast » on garde l’essence de ce que faisait le groupe. Du groove, des breakdowns, et bien sûr le chant en duo si particulier du combo. Pourtant très prévisible, l’écriture alterne entre morceaux bien plus death comme « Beast » (Beh, autant de Pig Squal dans un album de deathcore !) et plus hardcore comme « One Last Martini ». Le duo à la voix, Steve et Alex fonctionne vraiment bien, se répondant l’un à l’autre. Mention spéciale à Alex Pelletier, batteur de son état qui devait être le héros de bien des marteleurs du genre aujourd’hui. Toujours au taquet, même si son jeu n’est pas totalement original, c’est très bon et surtout, il fait parfaitement le job.
J’ai eu un coup de cœur pour les deux morceaux. « The Aftermath », en ouverture qui te sert un plat d’énergie avec ses parties scandées … très … particulières. Ouais, on n’attaque pas avec le dos de la cuillère ici, et « Drapeau Noir », dont la partie « break » montre bien que chanter en français, ce n’est pas que ridicule.
Pour le retour d’un des combos qui a tant influencé une scène, c’est un bon retour. Malgré quelques longueurs (ce qui est ironique pour une galette faisant 10 morceaux et durant 30 minutes), on a droit à du bon, à ce que devrait être (pour moi, petit chroniqueur sans prétentions) du bon deathcore (ce qui pour d’autres ne devrait pas exister). Seule l’épreuve du temps fera dire si « Beast » fera parti des classiques du groupe ou pas. Espérons ne pas retrouver ces canadiens dans les clichés habituels des retours de groupes cultes en faisant une tournée « coucou on est là, on fait une tournée d’adieu mais non », mais que cela dure quelques années, avec des tournées par nos contrées, et bien entendu, l’habituel passage au Hellfest …
Tracklist:
01. The Aftermath
02. Inner Demons
03. Drapeau Noir
04. Bad Vibes
05. Dedicated To Extinction
06. Grind Forever
07. Time Bomb
08. One Last Martini
09. Doomed
10. Beast
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