Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Bientôt 30 ans d’existence et seulement six albums au compteur : on peut dire que la formation Australienne prend son temps pour peaufiner un nouvel album de son Black / Thrash Metal des plus efficaces.
C’est que, depuis Cold steel… for an iron Age (2002), on a pris l’habitude d’attendre l’album suivant : en moyenne sept ans d’attente. Et quand on aime, ça fait un petit peu long !
Et ce ne sont pas les apéritifs qu’on été les EP Call of the Wild (2018) et le Guillotine sorti en vinyle en septembre dernier qui a pu satisfaire les appétits les plus voraces.

Nonobstant, l’écoute de ce Never Surrender, qui fait suite au dévastateur Wildfire (2016), fait pardonner bien des choses tant les neuf titres qui composent les quarante minutes de ce nouveau méfait sont diaboliquement efficaces.
Rythmes soutenus, mélodies omniprésentes, chant qui se démarque du Black Metal mais reste impitoyablement démentiel… Deströyer 666 n’oublie pas de nous démontrer une fois de plus qu’en matière de metal extrême, il n’a de leçons à prendre de quiconque !
Et même si le line up a changé une nouvelle fois de musiciens depuis l’album précédent, Bez (ex-Adorior) prenant la place de guitariste et notre compatriote Kev Desecrator (Venefixion, Sépulcre, ex-Necrowretch entre autres) s’occupant de la batterie, la cohésion reste intacte.

Si on recherche du titre fédérateur, on est servis : entre le monstrueux “Guillotine”, “Grave raiders”, “Rather death” et le violent “Andraste”, ce sont autant d’invitations à secouer fermement toute fosse tout en hurlant les refrains à tue-tête ! Et les cinq autres titres sont tout aussi destructeurs.
Destroÿer 666, ça reste l’assurance de se prendre sa débauche de décibels tout en puissance, avec pour unique objectif de faire le plus de dommages collatéraux possible.

Bref, on fonce !

Tracklist :

1. Never Surrender (3:47)
2. Andraste (3:51)
3. Guillotine (3:24)
4. Pitch Black Night (4:43)
5. Mirror’s Edge (4:48)
6. Grave Raiders (5:01)
7. Savage Rights (3:59)
8. Rather Death (4:52)
9. Batavia’s Graveyard (5:46)

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