Line-up sur cet Album
- Schmier - Basse, Chant
- Mike - Guitares
- Randy Black - Batterie
- Damir Eskić - Guitares
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
17 juillet 2020Label:
Nuclear Blast RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Il n’aura pas fallu attendre longtemps avant d’avoir des nouvelles de Destruction, le cultissime groupe de thrash metal allemand ! En effet, “Born to perish” est sorti le 09 août 2019 et, histoire de battre l’acier tant qu’il est encore brûlant, c’est le lendemain que le désormais quatuor enregistre ce live au Party San Festival 2019 de Schlotheim en Allemagne. On le sait depuis longtemps, les Allemands ne sont jamais aussi forts que lorsqu’ils jouent à domicile, et ça se vérifie à l’écoute de ces dix titres.
Ce qu’il y a de récurrent lorsque des formations ont une telle carrière, c’est qu’ils jouent en festival principalement les titres qui ont fait leur renommée. Donc oui, Destruction, c’est seize albums plus un EP ultra culte (“Sentence of death”) : ne choisir que dix titres pour une setlist d’un peu moins d’une heure, ils sont donc allés à l’essentiel !
Les titres sont tellement prévisibles qu’on sent bien que l’album live est surtout l’opportunité de montrer ce que vaut Destruction sur scène en mode quatuor et présenter le nouveau guitariste Damir Eskić qui vient de sortir avec son groupe Gomorra un putain d’album de thrash (“Divine judgement”) qui a été chroniqué en ces pages par notre Jaymz à nous ! “Born to thrash” est aussi le premier album live avec le batteur Randy Black (Duskmachine, Level 10, ex-Deception, ex-Annihilator, ex-Primal Fear, ex-Rebellion) qu’on ne présente plus !
C’est ainsi qu’on se retrouve à réécouter des titres que tout thrasher digne de ce nom se doit de connaître par cœur ! On a droit aux hymnes du groupe comme “Total desaster” et “Mad butcher” de “Sentence of death” (1984), à l’inévitable “Bestial invasion” (“Infernal overkill”, 1985), “Curse the Gods” et “Life without sense” (“Eternal devastation”, 1986), “The butcher strikes back” (“All hell breaks loose”, 2000) et deux titres de “The antichrist” (2001) avec “Nailed to the cross” et “Thrash ‘till death”.
Bref, une setlist sans surprises mais merveilleusement interprétée par un groupe qui représente une page de l’histoire du thrash metal à lui tout seul, ne serait-ce que par le nombre de formations tant dans le black que le thrash metal qu’il a influencées. Pas de place à l’improvisation, chaque titre est interprété sans surprise autre que celle que le groupe continue à nous coller mandale sur mandale : il est dans une forme impressionnante malgré ses quelques 36 années de carrière. Et, promo oblige, on a droit à deux titres issus de “Born to perish” avec “Betrayal” et le titre éponyme !
Inutile de dire que le public est tout acquis à la cause du quatuor qui nous donne une belle leçon de thrash metal avec ses titres intemporels et une interprétation sans faille ! Bref, un beau catalogue de Destruction de la part des maîtres du genre…
Tracklist :
1. Curse the Gods (6:58)
2. Nailed to the Cross (4:28)
3. Born to Perish (5:34)
4. Mad Butcher (4:59)
5. Life Without Sense (8:01)
6. Betrayal (4:10)
7. Total Desaster (4:23)
8. The Butcher Strike Back (3:30)
9. Thrash Till Death (5:03)
10. Bestial Invasion (6:08)
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