Line-up sur cet Album
Matt Flammable - Batterie / Dave Overkill - Chant, Guitares / Nick Annihilator - Guitares / Tim Hammer - Basse.
Style:
Power / Thrash metalDate de sortie:
26 février 2016Label:
Pure Steel RecordsParmi les retours, souvent attendus et espérés de groupes qui nous ont sorti des albums cultes, il y a ceux qui ne nous ont pas déçus (Satan, Ruthless, Assassin, Killer, Rogue Male) ou ceux qui sont de véritables catastrophes et qui auraient du s’abstenir (Evil, Ministry…).
Destructor, soyons francs, se trouve à mi-chemin entre les deux.
Explication : formé en 1983, le groupe américain nous sort en 1985 un album « Maximum Destruction » qui, malgré une qualité largement perfectible – en clair, si c’est un bon album de speed/thrash, ce n’est sûrement pas celui qui aurait pris la place de n’importe quel album du top 50 des albums du genre –, jouit d’un statut culte relativement incompréhensible chez les thrashers.
A l’image de leurs compatriotes de Thrust, ils ont sorti un album moyen… et puis s’en sont allés…
Sauf qu’ils sont revenus après un split de 1988 à 1999, deux EP en 2003 et 2007, un album « Forever in Leather » (2007) qui engendrait bien des promesses et silence radio jusqu’à la sortie de ce « Back in Bondage ».
Une bonne chose, ce retour ?
Pas sur !
Après écoute de « Forever in Leather », on était en droit de s’attendre à autre chose que ce nouvel album. Non qu’il soit mauvais, loin de là mais… il n’a rien de surprenant, rien d’emballant, rien de passionnant !
Les titres, souvent (trop) longs (une moyenne de six minutes, dont un de neuf), semblent ne pas savoir où aller. Si le côté passéiste de l’ensemble – on nage en plein speed/thrash old school typiquement eighties – est un régal pour le fan nostalgique, il est fort à parier que cet album serait passé tout aussi inaperçu il y a trente ans qu’aujourd’hui !
Les passages instrumentaux sont souvent intéressants (« Pompeii ») mais sont hélas gâchés par un chant qui s’avère vite irritant, et ce maigre constat est valable pour chaque titre, en particulier pour l’interminable power ballade de neuf minutes et demie « The Shedding of Blood and Tears ».
Malgré tout, on a droit à de bons moments : outre « Pompeii » (si on fait abstraction du chant), « Fight » est un bon petit brûlot, l’excellent « Tornado » rappelle de bons moments thrash made in USA, « Final Solution » s’avère intéressant et « Triangle » finit en beauté l’album. Mais hélas, il faut aussi se coltiner « Powerslave », « G-Force », « The Shedding of Blood and Tears » ou « N.B.K. ».
Peu, trop peu pour conseiller cet album !
Dommage.
Tracklist :
1. Fight (4:32)
2. Final Solution (5:08)
3. G-Force (6:55)
4. N.B.K. (6:20)
5. Pompeii (6:40)
6. Powerslave (6:14)
7. The Shedding of Blood and Tears (9:25)
8. Tornado (4:17)
9. The Triangle (5:33)
Myspace : http://myspace.com/maximumdestructor
Facebook : https://www.facebook.com/DestructorMetal
Laissez un commentaire