Line-up sur cet Album
- Matt Flammable – Batterie
- Dave Overkill – Chant, Guitares
- Tim Hammer – Basse
- Mark Hellhound – Guitares
Style:
Power / Thrash MetalDate de sortie:
24 novembre 2023Label:
Shadow Kingdom RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
J’y ai cru, en 2017 : deux albums en deux ans pour la formation de l’Ohio qui nous avait sorti le culte “Maximum Destruction” en 1985.
J’y ai cru, qu’on allait se prendre une tripotée d’albums dans des délais très courts : tu penses, 14 mois entre “Back in Bondage” et “Decibel Casualties”, peu de formations peuvent en dire autant.
Oui, bon, on ne va pas chipoter : le premier ce sont des titres enregistrés en 2000 mais l’album n’était jusqu’alors jamais sorti, on ne va pas tout compliquer non plus.
Toujours est-il qu’on a poireauté six longues années pour un successeur à l’excellent album de 2017.
C’est que celui de 2016 avait failli me faire baisser les bras tant il était … euh… bref, en deçà de ce qu’on pouvait espérer.
Heureusement, “Decidel Casualties” remettait l’église au centre du village et surtout Destructor parmi les très bonnes formations du thrash metal.
Niveau changement notable, on a droit à un nouveau guitariste : Nick Annihilator (Nick Giannakos and Alchemy, Wretch, ex-Twist of Fate, ex-Breaker, ex-Castle Black) est parti, remplacé dans un premier temps par un certain Howard P. Ross dit Draggen, puis par l’actuel Mark “Hellhound” Hardy (ex-Dead Earth).
Premier constat, la musique de Destructor a encore gagné en puissance. Quels riffs, c’est du massif !
Entre speed, thrash et power metal, le quatuor s’inscrit dans une musique certes résolument old school, mais avec une production aussi moderne que puissante.
Encore une fois, on pense à l’Overkill de l’époque “Taking Over” et ce n’est pas un titre comme “Heroic Age”, véritable bombe à fragmentation à haut potentiel létal, qui contredira ces propos tant on a la sensation que Destructor a composé son propre “In union we Stand”, hymne intemporel du thrash metal.
Et chaque titre va directement à l’essentiel : voyez plutôt, pas un titre n’atteint la barre des cinq minutes. Non, avec ce “Blood, Bone, and Fire”, les quatre Américains nous collent neuf titres (35 minutes) taillés pour la scène et avec un tel potentiel dévastateur – je ne voulais pas tomber dans la facilité avec le terme « destructeur » -, il est clair que les pogos vont se déclencher vite fait.
Du début à la fin, ça privilégie la puissance, la rapidité et l’efficacité.
D’entrée, le titre éponyme met tout le monde d’accord : gros murs de riffs saccadés, tempo enlevé, chant rageur et chœurs virils. Les accélérations collent au siège… Bref, ça part de partout.
Et tout l’album se veut relativement homogène : les titres furieux s’enchaînent les uns aux autres et même lorsque les tempos ralentissent pour passer en mid, les guitares restent rageuses à souhait.
Une belle petite claque ! Finalement, ça valait le coup d’attendre six ans !
Tracklist :
1. Blood, Bone, and Fire (4:07)
2. Iron Clad (4:15)
3. Storm Upon the World (3:43)
4. Never Surrender (4:36)
5. Depths of Insanity (3:06)
6. The Calling (2:16)
7. Heroic Age (4:58)
8. Hammering the Steel (3:31)
9. Dominate (4:39)
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Chronique “Back in bondage”
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