Line-up sur cet Album
- David Lozano - Batterie
- Rodney Dunsmore - Chant
- Henry Elizondo - Guitares
- Edward Vasquez - Basse
- Dave Burk - Guitares
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
27 Août 2017Label:
Punishment 18 RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Dans la série “les rééditions qui font plaisir”, on va parler du troisième album de Devastation, sorti initialement à l’été 1991. Non, je ne me suis pas foulé en rédigeant cette phrase introductive qui est pile poil une resucée de la chronique de l’album précédent. Le même jour, Punishment 18 Records nous sort les rééditions de deux albums cultes de Devastation, on ne va pas feindre le plaisir, non ?
Un peu moins de deux ans après un “Signs of Life” (chronique ici : mettre lien) pour le moins réussi, Devastation enfonce le clou avec cet “Idolatry” qui non seulement confirme tout le bien qu’on pensait d’eux mais se permet le luxe de nous coller dans les oreilles un album d’une maturité remarquable, en y intégrant des éléments à chercher dans le Death Metal.
Était-ce l’arrivée d’un nouveau batteur, David Lozano remplaçant Louie Carrisalez, taquinant un peu plus le trig ? Est-ce la production de l’incontournable Scott Burns à la place de Kerry Crafton (Juggernaut, Rigor Mortis, Agony Column…) qui a donné cette puissance au son de cet album ?
Toujours est-il que l’urgence de “Signs of Life” a fait place à une musique certes plus calculée, plus réfléchie, mais qui donne un impact beaucoup plus brutal à l’ensemble.
Toujours extrêmement thrash dans son approche, la musique de Devastation a gagné en cohérence en variant un peu plus ces titres en alternant passages speed et autres plus heavy, en y incorporant une lourdeur parfois oppressante. Le groupe a pris le temps de peaufiner ses compositions, d’une moyenne de cinq minutes, avec des break prenant souvent l’auditeur à contre-pied, et en les magnifiant de soli bien sentis.
Rapide, brutal, violent et passionnant du début à la fin : “Idolatry” permettait à Devastation d’entrer dans la cour des grands, aux côtés des Death, Sadus, Master, Cancer, Massacre et autre Atrophy grâce à ce bon compromis entre le Thrash et le Death.
Mais pourquoi ont-il splitté juste après ?
Tracklist :
1. Deliver the Suffering (6:23)
2. Freewill (5:07)
3. Forsaken Hatred (5:50)
4. Souls of Sacrifice (5:06)
5. Idolatry (6:17)
6. Legacy of Faith (5:17)
7. Subconscious (5:06)
8. Never believe (4:54)
9. Desolation / Souls of Sacrifice (live) (8:08)
10. Meet your Maker (live) (5:07)
11. Idolatry (live) (5:02)
12. Subconscious (live) (5:06)
Myspace : http://myspace.com/devastationthrash
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