Line-up sur cet Album
Emil Dragutinovic : Batterie Legion : Chant Joinus : Guitare Tomas Nilsson : Guitare CARL Stjärnlöv - Session Bass
Style:
Death/Black metalDate de sortie:
12 janvier 2009Label:
Century MediaNote du Soilchroniqueur (MetalPsychoKiller):
8 / 10
Mettons les pendules à l’heure d’entrée comme cela ce sera fait, clair net et précis. Devian, pour ceux ne le sachant pas encore, ce sont surtout le talentueux panzer dévastateur derrière les futs Emil Dragutinovic, et le hurleur de grand talent faisant saigner les oreilles, Legion. Les deux compères ne sont qu’une partie de l’ex attelage infernal Marduk ; de 2002 à 2006 pour la pieuvre tentaculaire aux nuclear blasts, et de 1995 à 2003 pour La voix des ravagés de black brutal de Norrköping. En 2006 , on tourne la page gros black maquillés son crado à l’effigie déferlante de l’énergie dévastatrice gratuite ; et création de Devian avec l’adjonction de deux trois zikos loin d’être manchots. Dans la foulée, sortie de « Ninewinged serpent » en 2007, album prometteur et ravageur, entrainant une tournée européenne ou le combo fait montre de tout son talent à cracher le souffre…
A peine un an plus tard, et nous déboule dessus ce « God of the Illfated » enregistré une nouvelle fois à l’Art Decay Studio avec Rickard Kottelin; et sublimé ensuite par le maitre Peter Tägtgren (Hypocrisy, Pain), le mix à l‘Abyss studio (Immortal, Marduk, Dimmu Borgir) et le mastering de Peter In De Betou (Arch Enemy, Messhuggah, Dark Tranquility…). Album de la confirmation ou pas, quoi qu’il en soit la première différence avec son prédécesseur est que cet opus a un son sur mesure, une production ciselée l’extrayant du carcan du « Pure Swedish ». Puissance, emphase, clarté donnent toutes leurs lettres de noblesse aux compos diversifiées et travaillées tendant vers l’excellence.
The Legion’s band délivre toujours son Death/thrash solide ; mais celui ci s’estompe derrière un savant mélange de heavy, sur des mélodies de plus en plus catchies et groovies ; accouchant au final d’un métal quasi mélodique. Alternance des tempos et des ambiances ; le coté black malsain et vicié se fait de moins en moins présent au profit d’un panel alternatif : riffs bien ficelés et recherchés, soli efficaces, blasts intermittents placés à bons escients et ne donnant pas dans la cascade perpétuelle, intro organique sur « When the Vultures Have Left »… La liste n’est point exhaustive, loin s’en faut, et ne tend à vous démontrer que deux choses : D’une part le coté peaufinage de la Tracklist a été soigné ; et d’autre part que les adeptes ou fans de Marduk ne se risquent pas à ce God car ils seraient déçus. Seul les cotés énergies et puissances fédératrices leur conviendraient.
Inspiration profonde, éventail de titres de haute tenue -avec deux mentions spéciales à « Mask of virtue » et son intro scandée, et au titre éponyme à l’album annihilant tout sur son passage-, unicité de la personnalité réelle du combo, testostérone maitrisée mais destructrice; tous les ingrédients réunis dans un savant dosage rendant cette galette résolument intéressante. Devian n’est pas un groupe de Black, au contraire ; espérons juste que le passé de ses membres n’attire pas le mauvais public qui serait forcément déçu. A découvrir tout simplement, car ce « God of The Illfated » annonce des lendemains plus que prometteurs…
MetalPsychoKiller
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