Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Mais comment ça se fait que je ne découvre ce groupe que maintenant ?
Groupe Italo-grec fondé en 2009, Dexter Ward, dont le nom est tiré du personnage principal d’une histoire écrite par HP Lovecraft en 1927, a une démo, un EP, un split et deux albums à son actif avant la sortie de celui-ci, sobrement intitulé “III”.

Et dès que j’ai mis le premier titre en route, j’ai pris un putain de pied ! Au fur et à mesure que l’album passait, une foultitude de noms de groupes m’est venu à l’esprit : Metal Church, Iron Maiden (surtout), Helstar, Omen (beaucoup), Battleroar, Metal Inquisitor, Manowar, Liege Lord et j’en passe !

Ici, on nage en plein Heavy Metal épique, avec un fort soupçon de Power Metal et de NWOBHM ! Et si on nage en plein champ de bataille ultra connu, où les mots clés sont “épées”, “bataille”, “épique”, “dragon”, “mythologie” et autres “chevalier”, Dexter Ward arrive à nous balancer huit titres de pur Heavy Metal, puissant tout comme il faut, avec son lot de riffs virulents, de chants guerriers, de chœurs virils et d’ambiances épiques !

Pendant trois quart d’heure, le groupe nous distille huit pépites sans le moindre temps mort et surtout particulièrement accrocheuses : c’est nerveux la plupart du temps mais nous offre des passages mélodiques de pure beauté, de l’intro acoustique digne des meilleurs Iron Maiden (celles de “Soldiers of Lies”, “In the Days of epic Metal” ou de “The Eyes of Merlin”, par exemple), ou du démarrage heavy bien lourd à la Manowar des grandes heures (“Conan the Barbarian” ou “The Dragon of the Myst”), un “Return of the Blades” proche de Metal Church, de la basse qui galope comme celle de Steve Harris, ou des duels de guitares façon Murray / Smith.

Mais ne pas croire que Dexter Ward ne se résume qu’à un Iron Maiden-bis qui aurait fréquenté l’US Metal d’un peu trop près. Non : le quintette a pris ses marques et nous distille une musique d’une grande richesse qui nous pousse à remettre le bouton play en route une fois que les dernières notes du monstrueux épique “The Demonslayer” se sont tues.

Une vraie cure de jouvence et un superbe voyage dans les temps anciens ! Hautement conseillé !

Tracklist :

1. Return of the Blades (5:08)
2. Soldiers of Light (3:50)
3. In the Days of epic Metal (6:43)
4. The Eyes of Merlin (6:52)
5. Conan the Barbarian (4:46)
6. The Dragon of the Mist (5:31)
7. Reign of the white Knight (5:44)
8. The Demonslayer (7:24)

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