Line-up sur cet Album
Udo Dirkschneider – Chant / Andrey Smirnov – Guitares / Sven Dirkschneider – Batterie / Dee Dammers – Guitares / Peter Baltes – Basse. Guests : voir tracklist.
Style:
Heavy metalDate de sortie:
28 février 2025Label:
Reigning Phoenix MusicNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 4/10
« Réenregistrer “Balls To The Wall” a été un grand défi pour moi. Cet album est une pierre angulaire de ma carrière, bien sûr. C’est pourquoi il était encore plus important pour moi de faire briller les chansons originales sous un nouveau jour, sans en perdre l’essence initiale. Tous les invités ont apporté leur touche personnelle à ces morceaux classiques, et collaborer avec des chanteurs aussi exceptionnels les a transportés dans une dimension nouvelle et excitante. Le résultat est un hommage puissant à tous les fans, mais aussi une invitation pour la prochaine génération à découvrir ces chansons avec autant de passion que celle que j’avais lorsque je les ai enregistrées à l’époque. Pour moi, c’est un voyage personnel sans fin. “Balls To The Wall” fera toujours partie de moi. » (Udo Dirkschneider)
On va se mettre de suite d’accord sur mes propos : à aucun moment je ne doute de la sincérité du légendaire chanteur quant à l’envie de faire plaisir à ses fans en réenregistrant ce non moins légendaire album qu’est “Balls to the wall” pour en fêter dignement les 40 ans.
Aucun souci avec ça, l’idée est même pour le moins respectable.
Je n’ai jamais caché ma nostalgie pour les années 80 et encore moins celle concernant les albums sortis durant cette décennie. Ils ont autant bercé que forgé mon adolescence et ma culture musicale.
Entre autres albums, “Balls to the wall” a été, en son temps, la cassette que j’ai le plus usée dans mon walkman (les anciens comprendront) avec “Another perfect day”, “Hold your fire” ou “Show no mercy”.
Mieux que ça, cet album fourmille de titres qui m’ont particulièrement touché, à commencer par “Losing more than you’ve ever had” qui fait partie selon moi des plus beaux qu’Accept n’a jamais composés. Il y avait un son, une attitude, une manière de chanter sur cet album… Plein de choses qui me font ressentir les mêmes émotions à la réécoute de la version originale qu’en 1983.
Autant dire que, même si je ne suis pas plus séduit que ça par le réenregistrement, plusieurs décennies plus tard, d’un album que j’ai usé jusqu’à la moelle par tant d’écoutes, l’idée de cette ressortie attirait ma curiosité.
Mes réticences ont commencé, avant même la première écoute, lorsqu’il a été stipulé que chaque titre serait chanté en duo avec Udo Dirkschneider et un invité de marque.
Encore une fois, l’idée est en soi sympathique et, une fois de plus, on ne peut douter de la sincérité du gaillard d’avoir eu envie de faire plaisir aux fans.
Sauf que, pour le coup, mon côté nostalgique en a pris un sacré coup et qu’à aucun moment je n’ai vraiment réussi à rentrer dans le trip.
Au mieux, certains titres franchissent le cap de la reprise sympathique mais toutes les émotions ressenties à l’époque ne ressortent à aucun moment. Putain Udo, touche pas à de si grandioses souvenirs !
Ou alors chante les tout seul ! Certains titres s’en tirent avec les honneurs (“Love child”, “Fight it back”, “Turn me on”, la palme revenant au “Losers and winners” avec Dee Snider, “Guardian of the night”) même s’ils n’ont pas l’impact des versions originales. On sent qu’Udo prend de l’âge tant certaines montées dans les aigus ne lui sont désormais plus possibles, ce qui est flagrant sur “Fight it back”.
J’attendais beaucoup de certains autres titres comme « Balls to the wall » (imbuvable), « London leatherboys » et « Losing more than you’ve ever had » (des plus décevants), « Head over heels » (chanté par Nils Molin, c’est juste pas possible) et malgré une grande dose d’indulgence, je n’y adhère pas.
Heureusement, les parties vocales d’Udo rattrapent le reste.
En revanche, le divin « Winterdreams » partagé avec la toujours éclatante Doro Pesch est juste merveilleux.
Mais qu’on ne se méprenne pas sur mes propos : les chanteurs invités ne sont pas devenus mauvais. Leur interprétation est relativement correcte mais la sauce ne prend pas !
Chacun connait mon admiration pour des chanteurs comme Mille Petrozza, Biff Byford ou Michael Kiske mais là, pour le coup, le pétard est mouillé ! La prestation de Nils Molin sur « Head over heels » ne passe vraiment pas: si ce titre fonctionne avec la voix rugueuse d’Udo Dirkschneider mais vraiment pas avec son chant mélodique et quelque peu surjoué…
Sur ce coup-là, je passe mon tour en espérant qu’on n’aura pas droit au même cadeau pour les 40 ans de « Metal heart »… Tiens, pour le coup, je retourne m’abreuver avec la version de 1983 !
Encore une fois, pas touche à ma nostalgie !
Tracklist :
Balls To The Wall (feat. Joakim Brodén) (5:58)
London Leatherboys (feat. Biff Byford) (4:09)
Fight It Back (feat. Mille Petrozza) (3:52)
Head Over Heels (feat. Nils Molin) (4:30)
Losing More Than You’ve Ever Had (feat. Michael Kiske) (5:03)
Love Child (feat. Ylva Eriksson) (3:50)
Turn Me On (feat. Danko Jones) (5:29)
Losers And Winners (feat. Dee Snider) (4:30)
Guardian Of The Night (feat. Tim « Ripper » Owens) (4:34)
Winter Dreams (feat. Doro Pesch) (5:15)
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