Line-up sur cet Album
- Esteban Arboleda - Basse, Chant
- Juan Camilo Gallego Vélez – Batterie
- Andrews Feliph Alvarez - Chant, Guitares lead
- Edison Cocuy Monsalve - Guitares rythmiques
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
19 novembre 2021Label:
Iron Shield RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Heureusement que la bio précise que ce Disaster-là est Colombien sinon je ne vous dis pas le bordel pour trouver duquel il s’agissait vu qu’ils sont plus d’une quinzaine de formations à porter ce nom !
Et en plus, quand on a un “Disaster” qui s’écrit correctement plutôt que “Desaster” à la façon d’un Destruction du temps de “Sentence of death”, on apprécie de temps en temps de jouer au Maître Capello du metal. C’est de bon aloi et on remet dix francs dans le nourrain !
Toujours est-il que les natifs de l’Antioquia (Medellin, pour être précis, ça fera réviser la géographie à quelques uns qui se sont perdus en route et qui pensent encore que Popayán est un marin qui se nourrit d’épinards) nous sortent ici leur deuxième album après un percutant “Blasphemy attack” (2014) suivi la même année par un split vidéo (Metal Metralla I) avec quatre autres groupes de thrash metal du même pays que sont Savage Aggression, Inner Violence, Thrash Kommand et Goliard.
On ne va pas se mentir : c’est thrash, ça vient de Colombie, ça a un nom typique du genre… bref, c’est forcément old school.
C’est clair que Disaster puise ses influences directement dans la seconde moitié des eighties, et n’hésite pas par moment à coller quelques éléments black dans sa musique, flagrant sur “Ancient rites”, rappelant au passage (coïncidence ?) qu’on a eu droit à une reprise de… Ancient Rites (“Total misanthropia” du “Blasfemia eternal” de 1996) sur le split ou de quelques sonorités death, à commencer par quelques growls bien sentis par-ci par-là, et aussi dans quelques riffs…
D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que le groupe s’est fendu d’une reprise de “Infernal death” (Death) sur la première démo de 2005.
Là, on surfe sur les mêmes vagues qu’un Exodus ou un Death Angel, tant le thrash metal de Disaster se montre très proche de celui de la Bay Area.
Mais ce qui les démarque, c’est que le quatuor nous colle des titres courts qui n’atteignent pas les quatre minutes, preuve qu’il cherche à directement à aller à l’essentiel.
Et en effet, on est clairement dans le trip couplet-refrain-solo avec quelques parties instrumentales intéressantes : on aime le jeu des guitaristes qui se veut aussi agressif que mélodique.
Les neuf premiers titres sont purement thrash, avec des tempos oscillant entre le speed (souvent) et le mid (plus rarement) et l’album se termine avec un instrumental qui commence tranquillement avant de soutenir un tempo mid agrémenté de nombreux solos, nous faisant clairement entrer dans un univers proche de Testament !
Pour un deuxième album, Disaster nous colle 34 minutes de pur thrash metal aux influences multiples, très cohérent et mature. Un régal pour tout thrasher digne de ce nom.
Tracklist :
1. Demonic Curse (3:48)
2. Ancient Rites (3:52)
3. Cold Blood (2:52)
4. Suffer In Pain (2:40)
5. Living Fast Dying Young (3:47)
6. Without Tomorrow (2:58)
7. Blinded (2:56)
8. Dark Reality (3:28)
9. Promised Land (3:52)
10. Disillusions (3:58)
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