Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 9/10

Disco-nected, ou l’art de faire simple et efficace avec Vision / Division…

Deuxième EP après Family Affair (2015)… Cinq titres, cinq tubes, des morceaux directs, bien envoyés, simples et courts donc faciles à entonner, chantonner, retenir, avec des refrains entêtants aux mélodies accrocheuses. Dans un style Alternative Rock/Nu Metal qui a subi des évolutions (on sent un peu d’électro et de Metalcore de ci de là), le power trio fait un gros rock qui sent les Nickelback et Breaking Benjamin d’antan (entendez par là « d’il y a une dizaine à une vingtaine d’années »).

Le son est lourd et hargneux, la voix est claire, pleine, puissante et un peu rocailleuse dans le fond. L’EP est bien agencé avec une power balad idéalement placée, qui arrive encore à surprendre dans sa structure et son choix d’arrangement. Fi des fioritures… et le pire c’est que ça marche ! Au point qu’il s’agisse ici probablement de la chronique la plus courte que j’aie réalisée tellement je suis enthousiasmé et cherche à faire aussi efficace et sans circonvolutions futiles (au risque qu’Arno m’attaque pour plagiat de structure de chronique). Même mon gêne monomaniaque de l’accent anglais pitoyable ne s’est pas réveillé, pour un groupe français (banlieue parisienne), c’est dire si je n’ai rien à redire…

Ah si : dommage que ce ne soit qu’un EP…

A écouter en coupant court aux discussions sur les visions d’avenir, afin d’éviter les divisions…

Tracklist :

1. Here to stay (3:40)
2. Unity (3:41)
3. Dead inside (3:39)
4. Waves and Lies (3:32)
5. The Wolf returns (3:34)

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