Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10

Est-il vraiment nécessaire de présenter James Murphy si ce n’est pour rappeler que lui et sa guitare ont participé à quelques-uns des meilleurs albums de Death Métal ? « Spiritual Healing et Cause Of Death » entre autres car je pourrais également citer son passage chez Konkhra, Cancer (« Death Shall Rise ») ou Testament (« Low ; The Gathering »).

Toujours est-il que James ne s’est pas toujours mis au service des autres (la liste de ses collaborations est gigantesque), il a également su mener seul sa propre carrière et engendrer ainsi ce superbe mais hélas unique album : « Dreams Of The Carrion Kind » sous le nom de Disincarnate. Cela vous rappelle quelque chose ? Si oui, vous connaissez alors déjà sans doute tous les mérites de ce disque, inutile de vous faire l’article. En revanche, ceux qui ne connaissent pas ferait mieux de prendre quelques cours de rattrapage car, en matière de Death Métal, J. Murphy en connaît un rayon et sait mieux que quiconque comment composer du gros riff et faire sonner une guitare.

Dans un registre mid tempo bien épais, Disincarnate a composé dix perles truffées de solos limpides, de breaks, de rythmiques écrasantes sur lesquelles le chant caverneux de Bryan Cegon fait des merveilles, le tout devenant sans contexte l’un des meilleurs albums des années 90, au même niveau que ses illustres participations.
Inutile de disserter pendant des heures : si vous aimez le vrai Death Métal, avec un feeling unique, alors Disincarnate se droit de trôner en bonne place dans votre cédéthèque.

Tracklist :
1 : De Profundis (Intro)
2 : Stench Of Paradise Burning
3 : Beyond The Flesh
4 : In Sufferance
5 : Monarch Of The Sleeping Marches
6 : Soul Erosion
7 : Entranced
8 : Confine Of Shadows
9 : Deadspawn
10 : Sea Of Tears
11 : Immemorial Dream (Outro)