Line-up sur cet Album
- Malach Adonai – Batterie
- Kark – Chant, guitares, basse
Style:
Black MetalDate de sortie:
16 décembre 2022Label:
Debemur Morti ProductionsNote du SoilChroniqueur (Seblack) : 7,5/10
Pour ce cinquième album le groupe norvégien Dødsengel poursuit sa collaboration avec le label Français Debemur Morti Productions, après avoir longtemps été chez Terratur Possession. Deux labels qualitatifs qui mettent un point d’honneur à proposer des œuvres ambitieuses tant sur le plan musical, conceptuel que graphique.
Ce nouvel opus ne fait pas exception avec un artwork somptueusement sombre de Mitchell Nolte et une thématique très pointue que le batteur Malach Adonai présente comme centrée autour de la déesse Babalon qui, je cite : “ est la Porte de la Manifestation. Mère et Prostituée de tous. De laquelle nous sommes venus et à laquelle nous retournerons… elle est associée à l’incarnation, à la chair et à la physicalité, ainsi qu’aux plus hautes aspirations spirituelles. Elle est aussi Babalon la Grande, la Prostituée de l’Apocalypse, qui chevauche la Bête dans les visions de Jean, et que John Dee et Edward Kelly ont vue dans leurs travaux énochiens… ». Tout un programme donc. Voilà, voilà…
Pour ce qui est de la musique et bien c’est un peu pareil. Voilà, voilà…une heure et douze minutes d’un black metal cérémoniel et mystique. Tout un programme aussi.
Sur le plan des intentions, on doit reconnaître que Dødsengel coche toutes les cases de l’excellence , le groupe parvient à tisser des atmosphères occultes totalement habitées avec un travail sur le chant absolument remarquable de théâtralité.
La musique n’est pas en reste jouant sur des mélodies et des dissonances qui confèrent à Bab Al On l’aspect d’une sombre cérémonie. Un morceau comme “Bursting as Boils From the Back of Slaves” en est une parfaite illustration. Le groupe parvient donc totalement à ses fins.
On pourrait toutefois regretter un son manquant quelque peu de puissance et obligeant à monter le volume pour pleinement apprécier les nuances de cet album.
Mais là où le bas blesse davantage c’est sur la capacité de Dødsengel à captiver sur l’entièreté de sa nouvelle œuvre. Et là désolé mais j’ai décroché à plusieurs reprises. Entre les très longues parties atmosphériques et les passages où le chanteur déclame seul ses paroles on finit par perdre beaucoup trop souvent le fil. Bien évidemment ces parties jouent un rôle que le groupe estime surement essentiel pour le plein développement de son concept. Mais trop c’est simplement trop et c’est bien dommage car pour le reste Bab Al On regorge de qualités. Mais voilà parfois le plus devient l’ennemi du mieux.
Tracklist :
1. Ad Babalonis Amorem Do Dedico (03:27)
2. In The Begining (06:20)
3. Annihilation Mantra (05:42)
4. Water of Unravelling (05:14)
5. Bursting As Boils From the Backs of Slaves (04:56)
6. The Lamb Speaks (08:18)
7. Agnus Dei (05:11)
8. Hour of Contemp (04:20)
9. In the Heart of teh World (09:01)
10. Dies Irae (08:52)
11. Abomination Gate (10:46)
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