Dream Theater – Black Clouds and Silver Linings ...
Line-up sur cet Album
James Labrie: Chant John Myung: Basse John Petrucci: Guitare et choeurs Mike Portnoy: Batterie Jordan Rudess: Clavier.
Style:
Metal progressifDate de sortie:
23 Juin 2009Label:
Roadrunner RecordsNote du Soilchroniqueur (Le Duc Rouge): 6,5/10
Être fan de Dream Theater n’est pas facile tous les jours. Surtout en compagnie de métalleux. Entre les quolibets sur les longues séances de tricots de Petrucci, le nombrilisme de Mike Portnoy, et sur l’agonie de Labrie à chaque fin de phrase, il faut être vraiment fan pour défendre aveuglément les inventeurs du métal progressif. Je suis de ceux qui reconnaissent le talent indiscutable de Dream Theater et qui attendent avec impatience chaque nouvel album, en espérant être à nouveau surpris, admiratifs, conquis.
Black clouds and silver linings est le 11e album des progueux et avait été annoncé comme un retour aux sources par Mike Portnoy, qui annonçait fièrement un mélange des titres les plus fameux de leur carrière. Un pot pourri ce black cloud ? Bah un petit peu par moment …
Qu’on se le dise, ce Black cloud commence très fort. Une intro doom, un couplet heavy, du tricot… Dream Theater est en forme et nous raconte encore une histoire sombre sur « A nightmare to Remember » durant un bon quart d’heure. « A Rite of Passage » est ma préférée. Je dirais même que c’est la seule originalité de cet album. Cette intro un peu orientale et surtout ce riff très lourd au couplet m’ont vraiment excité, et montrent que Dream Theater est avant tout du métal. On passera sous silence les délires de Jordan Rudess qui fait toujours son intéressant avec des bruits bizarres…
Je passe vite sur « Wither », balade insipide, un « The answer lies within » en plus fade, pour attaquer le morceau qui m’as le plus mis en colère : « The Shaterred Fortress ». Etant fan de DT, je m’étais renseigné sur leur délire de la suite pour Alcooliques Anonymes (c’est pas des blagues !!) initié sur « The glass Prison ». Plusieurs morceaux jalonnent les albums de DT et parlent de l’alcoolisme de Mike Portnoy (je vous laisse fouiller un peu sur le net ! ). Le délire va jusqu’à reprendre purement et simplement des passages, des paroles et riffs d’anciens albums sur l’ensemble du morceau. Eh bien le voici le morceau pot-pourri … ou devrais-je dire copier-coller. Ce puzzle bordélique (et long…), masturbation musicale ? Clin d’œil à leur carrière et donc à leurs fans ? Je vous laisse juge, mais cet auto-plagia assumé par le groupe m’a personnellement beaucoup agacé …
Heureusement les deux derniers morceaux redressent la barre. Deux longues pièces tantôt mélodramatiques (« The best of Times » parle du décès du père de Mike Portnoy, et musicalement me fait penser à « The Ministry of Lost Souls« ) tantôt atmosphériques (« The Count of Tuscany » avec son passage calme très Pink Floydien), tout en conservant ce qui fait la force du groupe : du bon métal progressif.
Alors que penser de ce dernier cru Dream Theater ? Avec seulement 6 morceaux, il ne faut pas se louper. Et manifestement j’en jetterai un bon tiers. Je suis donc resté sur ma faim, et pour la première fois j’ai le sentiment que DT ne se renouvelle pas. DT fait du DT pour les fans de DT au point de rester en roue libre.
Admiratif : toujours / Surpris : hélas non / Conquis : sûrement pas.
A noter que l’édition collector comprend plusieurs reprises. Désolé mais je n’ai pas eu l’occasion de me pencher dessus, ne connaissant pas tous les titres originaux…
Site officiel: http://www.dreamtheater.net/
Myspace: http://www.myspace.com/dreamtheater
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