Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

Eux, déjà, je n’en avais dit que du bien lorsqu’ils ont sorti les excellents Emerging from the shadows” (2012) et “Blood on the snow” (2017).
On aura dû attendre quatre ans pour en avoir la suite, mais ça valait la peine.

Dreamcatcher, c’est cette capacité à combiner le heavy metal à la old-Iron Maiden avec des éléments plus modernes et percutants à aller chercher chez des Iced Earth, Megadeth ou Helstar.
Et pour ce troisième album, on ne va pas chercher une grande révolution chez les Parisiens : on a encore droit à du bon power / thrash metal mâtiné de heavy.
A moins que ce soit l’inverse.
On s’en fout : du moment que c’est bon…

Mais maintenant, là où Dreamcatcher proposait de longs titres, surtout sur le deuxième album avec une moyenne de presque six minutes, ils ont épuré leur musique pour aller directement à l’efficacité et à l’essentiel.
Et ne surtout pas croire qu’ils ont cédé à la facilité, ce serait leur faire injure.
Non, le quatuor allie vélocité – je n’ai pas dit “speed” – et technique, histoire de proposer huit titres taillés pour la scène.

Et là, les kids risquent de souvent secouer la tête à l’écoute de ces petits brûlots aux couplets efficaces et aux refrains imparables (mention spéciale à “The phoenix will rise”).
Alors oui, ils alternent le nerveux (“Faster higher stronger”, “It’s a good day to die”, “The man would be God”, “White chapel 1888”, “The phoenix will rise”), le plus heavy (“Thunderbird”, “The woman in white”) et la ballade de rigueur (“The World is falling apart”) qui s’énerve dans sa deuxième partie pour laisser place à une belle furie proche du thrash, et le tout avec une énergie communicative de tous les instants.

Et en prime, on a droit à une surprenante chanson de… Nöel acoustique (“Silent bloody night”) aux percussions indiennes bien sympathiques, suivie de deux versions acoustiques et entraînantes de “Mother Earth” et “Dreamcatcher”, tirées du deuxième album et qui font bien plaisir à entendre.

Pour ce troisième album, on sent que Dreamcatcher a voulu revenir aux bases d’un heavy metal plus direct sans se renier.
Et le pire, c’est que c’est plus que convainquant !

Tracklist :

1. Faster Higher Stronger (3:20)
2. It’s a Good Day to Die (3:50)
3. Thunderbird (4:44)
4. The Woman in White (4:27)
5. The Man Would Be God (3:48)
6. Whitechapel 1888 (3:42)
7. The Phoenix will Rise (4:16)
8. The World is Falling Apart (3:48)
Bonus tracks :
9. Silent Bloody Night (5:15)
10. Mother Earth (Acoustic Version) (4:16)
11. Dreamcatcher (Acoustic Version) (4:34)

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Chronique “Emerging from the shadows”
Chronique “Blood on the snow”