Line-up sur cet Album
Thurios (Roman Blagih) : Chant, clavier Roman Saenko : Guitare, basse Krechet - Basse, clavier Vlad - Batterie, clavier
Style:
black-atmosphériqueDate de sortie:
Juillet 2009Label:
Season Of MistNote du Soilchroniqueur (Bodom):
7 / 10
Alors, je ne saurais vous dire si c’est de doute ou d’incompréhension, mais je la perçois d’ici, cette grande détresse qui envahi déjà votre regard hagard : « Quoi ? Une chro-express pour un album tout juste sorti ? Mais c’est la fête du slip chez Soilchronicles ?! Faudrait songer à arrêter la moquette en poils de cul de bisons ! »
Alors oui, c’est la fête du slip à la maison (comme depuis quelques années déjà), mais si ce nouvel album de Drudkh apparaît en nos lignes en tant que chro-express, c’est pour une toute autre raison. Gardons bien à l’esprit qu’il ne s’agit ni d’une sanction ni encore moins d’un quelconque complot franc-maçonnique. Non, la véritable raison est d’une logique implacable et sans faille : Drudkh, comme à l’accoutumée depuis sa création en 2002, nous livre un très bon album de black-atmosphérique aux accents slaves très prononcés. Voilà qui est dit.
Au rythme régulier d’un album par an, le groupe nous offre avec ce « Microcosmos » un disque qui ne dérogera pas à sa logique de composition déjà bien établie et qui, comme vous pourrez le remarquer, ne défrayera pas la chronique. Comme à leur habitude, les ukrainiens nous gratifient d’un disque relativement court (quatre morceaux + intro/outro pour moins de quarante minutes) mais bien pensé qui s’inscrira donc dans la droite lignée de ses prédécesseurs. Leur black-metal atmosphérique, nappé et ambiance, sait se parer de réminiscences folks par l’ajout de guitares sèches et autres instruments locaux, devenir plus mélodique le temps d’un solo, sans oublier de ponctuer ses riffs d’une basse clinquante venant réaffirmer le tout. Enrobé d’une production agréable, la formation réussi une fois de plus le pari de nous faire voyager sans quitter notre salon, ce qui n’est pas une mince affaire.
Drudkh reste donc égal à lui même, et nous livre un opus d’indéniable qualité, mais qui ne devrait pas non plus animer outre-mesure les dîners mondains, la faute à une prévisibilité qui commence à s’installer. De même, la durée de vie de « Microcosmos » s’avèrera un peu courte, même si l’on appréciera de se replonger dedans à l’occasion.
http://www.myspace.com/drudkhofficial
Bodom
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