Line-up sur cet Album
Jonathan Tavan - Basse / Renaud Houzé - Batterie / Pierre-Emmanuel Gillet - Guitares / Maxime Guery - Chant, Programmations. Guest : Claire Moret - Violoncelle sur 5.
Style:
Post Death MetalDate de sortie:
27 Mars 2020Label:
AutoproductionNote du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 6/10
Faire du Bruit sans en être…
DSM, pour « Delicate Sound of Murder« , est une formation de Haute-Marne de Post Death officiant depuis 2011. Un premier album éponyme sort en 2016, le groupe nous revient, après quelques remaniements, avec un nouvel album toujours autoproduit ‘Elevations‘.
Entre temps, le groupe n’a pas décidé d’aller vers la lumière qui est au bout du tunnel : on reste dans le sombre, encore plus noir qu’un café froid. DSM nous propose un Post Death duquel il ressort, en plus de la tristesse et du lugubre nécessaire au style, une énergie plus forte que l’on pourrait qualifier de hargne, cette rage qui donne libre accès à la folie. Et de cette dernière, il en faut quand même beaucoup pour composer un titre comme « L’absence » : il part dans tous les sens, de nombreux changements de tempos complètements imprévisibles, avec sur la fin une décélération qui nous emmène jusqu’au ralentissement, lugubre à souhait, la fin de tout, comme un gros nuage qui vient cacher la pleine lune.
Cette force on la retrouve aussi dans les guitares, des passages presque thrash, comme « Infini », qui viennent donner un peu de dynamisme pour permettre de raccrocher les wagons car il faut quand même une ligne directrice pour ne pas trop troubler notre sensibilité.
Une belle orchestration, par exemple, pour le final, avec un « Elevation » qui montre tout le potentiel du groupe.
DSM nous emmène donc dans son univers, nous montre avec ‘Elevations‘ son énergie et sa rage. Une grande force sommeille dans la nuit. Malheureusement, il manque une production plus propre qui permettrait de mieux faire briller le noir. En peinture, on dit que pour le faire ressortir il faut y ajouter une touche de bleu marine ; pour ce Post Death, c’est un peu ce qu’il manque : un son moins dans la compression et la saturation pour que chaque orchestration puisse vraiment hurler comme elle l’entend.
Éteignez la lumière, nous allons passez dans le côté obscur. [« Attention, ça va être tout noir ! » (Hans Aplastz)]
Tracklist :
1. Anatar (5:25)
2. Alpha (3:30)
3. Fanal (4:12)
4. Vagues (6:08)
5. L’Absence (5:42)
6. Infini (4:31)
7. Le Sang de l’astre (3:16)
8. Heisendinger (4:03)
9. Elevation (8:30)
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