Line-up sur cet Album
- Jürgen Schurz – Guitare rythmique et lead, chant, programmations
guests :
- Stefan Traunmüller – Basse
- Thomas Leitner - Batterie
Style:
Power Metal alternatifDate de sortie:
1er Mars 2019Label:
Black SunsetNote du SoilChroniqueur (Antirouille) : 6/10
Dying Embers est le projet solo de Jürgen Schurz qui officie en tant que guitariste dans le groupe Unhallowed sous le pseudo de « Bloothirst« . Unhallowed est du « Melodic Death Black Metal » et notre artiste s’est dit qu’il allait faire un truc solo avec un batteur et un bassiste de session, respectivement Thomas Leitner et Stefan Traunmüller et qu’il allait faire uniquement du Death mélodique en laissant de côté la partie black. Sauf que là… Tu as remarqué plus haut ce qui est écrit à « Genre » ? C’est ça ! Du Power Metal alternatif, tendance gothique. Le Death Metal, disons que sans vouloir me la péter, ça me connait un peu et ce que j’ai entre les oreilles n’en est absolument pas ou alors l’Autriche invente un nouveau sous genre…
Il y a bien les mélodies propres au Death mélodique mais ça s’arrête là et ce n’est ni plus ni moins que du Power Metal teinté, en autres, de Heavy. Le tout est joué sur un mid tempo acceptable et ce n’est pas les sessions de double-grosse caisse qui vont nous réconcilier avec le Death mélodique. La voix est à l’opposé de ce à quoi on pourrait s’attendre pour le registre ; on est ici sur un timbre grave et monotone propre au Gothic. Ce ne sont pas non plus les lignes de synthé de « Beyond the crimson Haze » qui nous rapprochent un petit peu plus du Metal extrême.
Ce n’est pas un mauvais album de Power mais on s’ennuie profondément devant la similitude des titres. Cette redondance est accrue par la voix de Jürgen qui chantonne en variant très peu, jouant sur le même registre.
L’album prend une autre tournure à partir de « Where Shadeless dwell frozen », instrumental à l’intro pop rock qui a le mérite de nous surprendre. L’album commence véritablement ici, d’ailleurs, car les trois derniers titres ont peu de similitudes et même la voix module un peu. Un peu… « In cold Embrace » est un titre pop qui pourrait passer à la radio. Sur ces quatre titres les mélodies sont entêtantes, les soli remarquablement exécutés et les parties de guitares maitrisées.
Un EP quatre titres aurait presque reçu des éloges ; presque car la basse est trop absente ou étouffée et la batterie, tout comme la voix, n’offre pas de partie mémorable. En bref, cet album a six titres de trop.
Where Shadeless dwell frozen est le premier essai peu convainquant de Dying Embers. Ça n’en fait pas un mauvais album mais pas une bombe non plus. Une maitrise au chant, une basse percutante et une batterie enflammée auraient pu faire le faire sortir du lot.
Tracklist :
01. Pursue the Light (5:23)
02. Beyond the crimson Haze (4:16)
03. Praise the Signs (4:51)
04. Fields of Fire (4:51)
05. Ignite the Sky (5:00)
06. Carved into Fate (3:57)
07. Where Shadeless dwell frozen (4:17)
08. Dead to the World (5:19)
09. In cold Embrace (4:42)
10. Darkside (5:03)
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