Line-up sur cet Album
Alexx Wesselsky : Chant Noel Pix : Guitare, Programmation Felix Primc : Guitare Maximator : Claviers, Programmation René : Batterie, Percussions Michael Behnke : Basse
Style:
Indus dark electro rockDate de sortie:
22 aout 2008Label:
AFM RecordsMettre tout le paquet. Des sons lourds, des basses heavy, une ambiance dark cold et tout ce qu’on peut mettre dedans, une ambiance fortement indus et une base electro omniprésente. Eisbrecher, 6 ans d’existence, souhaitait balancer la sauce à fond pour ce troisième opus, souvent appelé celui de la maturité.
Avec plus de concentration, de temps, de précision, les allemands issus d’univers variés ont vraiment travaillé dur afin de transmettre un pur feeling digne des grands de ce nom. Un prod plus que léchée, une énergie électrique très communicative et une recherche dans l’originalité font que ce nouvel album, Sünde, ne peut passer inaperçu dans le flot rapide et dangereux de la musique indus.
Une des force de leur musique est sans doute le chant tout allemand (attention, n’aime pas qui veut), langue dure et solide qui se prête bien à ce style de zic. Le superbe Kann denn Liebe Sünde sein ? qui ouvre l’album est très représentatif de ce que fait le groupe, un mid tempo indu et très heavy. Tout comme le mélancolique et bien trippant Herzdieb ou encore 1000 Flammen qui adresse les côté les plus noir de Eisbrecher avec une atmosphère thrash heavy et inquiétante… En parlant d’atmosphère justement, avec Sünde, on est plutôt servi de triturations et malversations cérébrales en tout genre : Verdammt Sind, tremblant encore due aux distorsions sombres et expérimentales multiples et variées, l’instrumental Kuss monté de beat et de composants électroniques saturés, ou encore le très new wave Heilig qui tente l’insurrection avec quelques seconde trip hop.
Pas de doute, Eisbrecher a vraiment voulu nous montrer tout son savoir et son esprit aussi déjanté que survolté. Dans la pure tradition goth, Alkohol et This is Deutsch nous ramèneront un peu sur terre, et nous serons définitivement convaincu par des compositions très thrashy comme Die durch die Hölle gehen et Mehr Licht que ce groupe a vraiment exploré les méandres les plus profondes de son âme. A côté de ca, le Zu Sterben rock atmo fait presque pâle figure.
Un retour triomphant dans leur catégorie, Eisbrecher n’a pas à rougir du travail qu’ils ont pu fournir ces dernières années. On sent vraiment l’application et le souci du détail dans cet opus. Un peu trop peut être pour nos oreilles si délicates, pas assez peut être pour se démarquer dans l’univers impitoyable de l’electro goth indus, même s’ils n’en sont vraiment pas loin. Allez, ne dit on pas que le 4eme album, c’est aussi celui de la maturité ? lol
Son.
Laissez un commentaire