Line-up sur cet Album
Alkoholik Desekrator - Chant Little Angus - Guitares Buk - Guitares Dave Thunderfukk - Basse Twister - Batterie
Style:
Hard rock / Heavy metalDate de sortie:
07 mai 2016Label:
AutoproductionNote du Soilchroniqueur (Erikillmister) : 8/10
Le moins que l’on puisse dire à l’écoute de ce « Burn out » des grenoblois d’Electric Shock, c’est que les fans du old school typé années 80 ne seront pas déçus !
En effet, à l’écoute de cette galette on pense instantanément aux pointures qui ont jalonné l’âge d’or du hard rock et du heavy metal et avec lesquelles j’ai grandi. On y retrouve en effet pêle-mêle un peu de Saxon, un gros soupçon d’AC/DC, un zeste de Judas Priest… Bref tout ce qui se faisait de mieux jadis.
C’est à « Dress to kill » que revient le redoutable honneur d’ouvrir le bal : il s’acquittera de sa tâche sans coup férir, son refrain semblant tout droit tiré des meilleurs Saxon.
Vous aimez les riffs des ritournelles endiablées de Judas Priest ? Vous allez adorer « Too loud ain’t loud enough », la paire Little Angus/Buk ayant semble-t-il complètement intégré les gimmicks de leurs glorieux ainés K.K. Downing/Glenn Tipton, et comme Alkoholik Desekrator n’a pas l’air d’avoir de problèmes pour ce qui est de monter dans les aigus, ça ne fait qu’ajouter une petite touche d’authenticité à l’ensemble.
Passons ensuite au titre phare, « Scream my name » superbe hommage à tout ce qui à construit le heavy metal moderne. Joué avec conviction, taillé pour le live, ce petit bijou est une merveille de chanson mitonnée aux petits oignons. Tout est fait pour que l’on headbangue comme un malade : rythmique d’enfer, soli entrecroisés, voix couvrant plusieurs octaves, breaks démoniaques… Un vrai moment de pur plaisir !
Avec une guitariste se faisant appeler « Little Angus », on se doutait bien qu’on aurait droit à un moment ou à un autre à quelque chose qui serait typé AC/DC. Ce sera chose faite avec « Play it rock ‘n’ roll », mais avec classe comme savait le faire les Suisses de Krokus quand ils s’inspiraient des Australiens. « Heavy metal resistance » sera quand à lui plus rapide renouant avec le Iron Maiden de l’époque Number of the Beast. Là encore, le puissant organe d’Alkoholik Desekrator, fera plus que le job.
On termine cet EP avec « Beer ritual » au titre évocateur me donnant envie de lever ma choppe à la santé d’Electric Shock afin de finir en beauté sur ce morceau qu’aurait aimé le regretté Lemmy Killmister.
Les six chansons qui composent ce mini album sont faites pour être consommées sans modération. Ce disque est à la fois une bonne surprise et une belle réussite. C’est une chose que de vouloir jouer dans cette catégorie là, et s’en est une autre d’y parvenir. C’est le tour de force que réussit Electric Shock, ne sombrant jamais dans la parodie, nous délivrant au final un opus qui fera date.
Tracklist :
1. Dressed to Kill
2. Too Loud Ain’t Loud Enough
3. Scream My Name
4. Play It Rock N’ Roll
5. Heavy Metal Resistance
6. Beer Ritual
Facebook : http://www.facebook.com/electricshockhardrock/?fref=ts
1 Commentaire sur “Electric Shock – Burn out”
Posté: 3rd Nov 2016 vers 7 h 37 min
[…] l’entrée en piste d’Electric Shock. Fort de leur nouvel EP « Burn out » (chroniqué ici : http://www.soilchronicles.fr/chroniques … ck-burnout ), et d’une grande expérience scénique (ces mecs-et fille- sorry, Little Angus, tournent […]
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