Ici, pas de guitares, de batterie survolté mais des violons, des trompettes et toute sortes d’instruments que l’on ne peut, généralement, trouvé sur les disques de Metal. Mais il se pose la question de savoir si Elend fait vraiment partie de l’univers du Metal.

On retrouve des éléments propres au Metal, comme cette ambiance superbement bien rendue et angoissante, la sueur des émotions. L’album est vraiment noir, bien oppressant.

Mais pas de chants ici, si ce n’est des narrations dictées en français, une caresse par la voix car le chant n’est pas du tout agressif mais reflète à merveille l’ambiance globale de l’album. L’album fait réellement penser à un testament, du moins dans la forme.

Sur le fond, on a onze titres de duré assez longues, de quatre à six minutes environ. Aucun titre n’arrive à se valoriser comparé à ses congénères. Ils sont construits sur le même plan mais le résultat est assez différent selon les titres. Point positif pour nous autres francophones, les titres sont narrés en français et les textes valent le coup. Ici, pas de mièvreries, pas de déballement de vie privé ni de rébellion post-teenagers.

Donc, on se retrouve avec un album très original qui nécessitera, de la part de l’auditeur, une écoute active en premier plan mais qui pourra rebuter les personnes les plus fermées ou les plus traditionaliste. Un album à mi-chemin entre Metal et musique d’outre-tombe.