Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10

Troisième album pour les Autrichiens d’Ellende et c’est, ma foi, une belle réussite. De prime abord, la pochette m’avait laissé à penser que j’allais encaisser une énième formation de Black fascinée par la guerre, donc un déluge plombé façon Panzer Division, mais non. J’avais mal regardé, passant ainsi à côté de la tristesse qui se dégage de l’image, illustrant ainsi plutôt bien le propos de Lukas, l’homme derrière Ellende.

Cinquante minutes, sept titres dont trois instrumentaux, on n’est clairement pas dans le Raw même si les passages speed ne sont pas bannis (« Du wärst eine schöne Leiche »). Atmosphère, mélancolie sans mièvrerie, les compositions sont riches d’ambiances et de changements de tempos, démontrant facilement la qualité d’écriture instrumentale. Le chant n’est pas en reste : certes traditionnel, il sait suffisamment moduler ses hurlements pour coller aux climats, apportant de belles variations harmoniques à l’ensemble.

Sans non plus dire que ce disque est génial, il contient suffisamment d’éléments qualitatifs pour que les amateurs du genre s’y intéressent de près.

Tracklist :

01. Intro
02. Augenblick
03. Die Wege
04. Ein Stück Verzweiflung
05. Der Blick wird leer
06. Liebkosung des Eiswinds
07. Du wärst eine schöne Leiche

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