Elvenking – Two tragedy poets…

Le 26 janvier 2010 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Gorlan : Basse * Zender : Batterie * Elyghen : Claviers/Violon * Aydan : Guitare * Damnagoras : Chant

Style:

Folk mélo death acoustique

Date de sortie:

14 novembre 2008

Label:

AFM Records

Expérimentation. C’est le mot clé pour caractériser le 5eme et nouvel album du groupe italien Elvenking, fondé en 1997 et sortant à peu près un album tous les deux ans depuis 2001. Intitulé Two tragedy poets… and a caravan of weird figures, il sort du lot en proposant un folk (presque) purement acoustique, eux qui sont habitués à nous délivrer un heavy folk teinté de death. Bref, on sent bien que les italiens ont voulu se lancer dans l’aventure d’un album concept dans sa musicalité, ayant déjà tenté l’expérience sur un plan parolistique, avec notamment leur dernier opus en date, The Scythe (2007).

Que compose donc ce 12 titres ? Des reprises ? Des anciens morceaux remaniés ? Des nouvelles compos ? Et bien un peu de tout ca. The Winter Wake et The Wanderer sont issus de l’album The Winter Wake (2006), Heaven Is a Place on Earth est une reprise d’un hit fm bien connu de la fin des années 80 chanté par Belinda Carlisle, leaderine des Go-Go’s, et tout le reste est une panoplie de nouveauté.

Le résultat au final est assez mitigé. Certes, l’ambiance folk acoustique recherchée est bien représentée, et l’intro instrumentale The caravan of weird figures nous fait saliver d’avance. Mais sitôt passé ce morceau entrainant et enchantant, on retombe un peu durement sur nos pattes. Tout d’abord, tout n’est pas acoustique, comme on pourrait s’en douter (vous avez déjà entendu un album de métal sans élément électrique ?), et on se demande alors si l’album mérite vraiment ce patronyme. Ensuite, des sensations molles et gnangnantes nous gagnent petit à petit, sans comprendre trop pourquoi. En effet, Elvenking paraît plutôt sincère dans sa démarche, mais on a l’impression qu’il n’y a pas mis toute sa verve habituelle et tout son talent d’écriture. Et surtout, pas toujours évident de bien différencier certains morceaux dits acoustiques d’autres dits électriques présents sur les précédents albums. En gros, on ne voit pas toujours l’intérêt et la présence de tel ou tel morceau ici. Un peu répétitifs, lancinants, il n’est pas aisé de rester accroché pendant les 46 minutes.

Tout n’est pas noir, bien sur. On appréciera le chant bien placé de Damnagoras, pas toujours à l’aise sur ses growls et ses gueulantes sur les autres albums. On préférerait presque qu’il ne chante jamais en death d’ailleurs. De plus, le mix épuré de tout instruments supplémentaires, items synthétiques, est agréable à l’écoute, ce qui change de leur musique souvent un peu trop surchargée. Et comme dit précédemment, le folk est est avantageusement mis en avant.

Petit arrière gout amer donc pour ce Two tragedy poets… and a caravan of weird figures qui penche résolument vers du folk rock, ce qui risque encore de décevoir les fans de l’album Wyde (2003), considéré par beaucoup comme leur meilleur album, et qui n’a visiblement toujours pas trouvé de digne successeur. Mais difficile d’en vouloir à un groupe passionné par sa musique, ouvert d’esprit, respectueux envers ses fans, ambiance très familia dans leur façon de communiquer (on sait tout de leur vie : enregistrement, backstage, live, accident de ski, mariage, etc). Travaillant sur un nouveau projet apparemment très différent de cet opus en demi-teinte, on espère que le résultat sera de meilleure qualité, comme ils savent pourtant déjà faire.

Son.

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