Line-up sur cet Album
Mathieu : Chant Franck : Guitare, backing vocals Yann : Guitare Julien : Batterie Mika : Basse
Style:
Power death & darkDate de sortie:
2005Label:
Auto Productionl est de ces petits groupes qui tout doucement grignotent la scène extrême française souvent dirigée par quelques grands pontes, scène underground où il est déjà difficile de se faire une place. Qu’à cela ne tienne, le métal extrême n’est pas réservé qu’aux précurseurs multipliant expérience internationale et signatures sur des labels prestigieux. C’est ainsi que End., groupe toulousain formé en 2001 n’hésite pas à tirer son épingle du jeu. Quand on met sept années à préparer son premier album, cela montre tout de suite que le groupe ne souhaite pas tomber dans la facilité, et lorsque on se crée une bonne réputation sur scène, on enfonce le bouchon un peu plus loin. Revenons un peu en arrière avec leur démo The Never Ending Whirl of Confusion sortie en 2005.
Et c’est parti pour 25 minutes de brutalité pure avec comme premier morceau idéalement placé, Absolutely Nothing. On est tout de suite dans un bain où barbouillent gros riffs bien gras, chant death, guitares électrisantes et vraiment ultra stressantes.
La qualité technique se fait sentir sur Beyond Senses, dommage que la prod ne soit pas plus lechée que ca afin que le morceau s’exprime comme il devrait. Avec son mid tempo, on sent quelques influences doom qui participent à l’atmosphère malsaine et bien sombre.
Autre chose qui amène bien le côté lourd et stressant forcement recherché : les riffs répétés encore et encore. L’originalité n’est pas forcement au rendez vous avec Desensitized, mais on sent l’effort de création qui manque parfois dans ce style.
Un peu de flanger en intro et un chant cherché au plus profond de l’estomac, c’est bien appréciable pour éviter le sentiment de déjà entendu qui pointe à l’horizon. Enigma of the Unknown est musicalement bien maitrisée.
Qu’attendre donc de l’album prévu pour bientôt ? Un univers toujours aussi sombre et maltraité, une qualité technique mieux mise en avant par la prod, peut être quelques arrangements afin d’habiller un peu plus les morceaux. Car End. mérite amplement de sortir un bel album au vu de l’authenticité de leur musique, d’ailleurs les deux compos en bonus sont très prometteuses, avec une ambiance doom encore plus prononcée et une amélioration musicale certaine. Pas de prise de tête, ca sort des trippes et ca bouillonne dans le cerveau. M’enfin, y’a pas que les Fabulous Troubadours à Toulouse !
Son.
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