Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Ça y est, mon côté nostalgique va reprendre le dessus !
C’est que j’y tiens, à mes années 80 et tout ce qui s’y rapproche… et pas touche surtout ! Je reste agglutiné à ces sonorités qui ont bercé mon adolescence comme une moule à son rocher.
Et c’est que des groupes comme Enforcer ne vont pas me faire passer aux sonorités modernes faute de mieux ! Loin de là : tant que des formations comme ces Suédois continueront de me faire voyager 35 ans en arrière à la façon d’une DeLorean avec des cassettes de metal dans l’autoradio – quitte à être passéiste, autant l’être jusqu’au bout ! –, l’envie de ressortir la guitare en carton, la veste à patches et les bracelets cloutés restera ancrée en moi comme une marque de fabrique !
Merde, on est old school ou on ne l’est pas…

C’est en ça que les Enforcer, Skull Fist, Cauldron, Striker ou autres Stallion feront partie des groupes pour lesquels je garde une grande affection. Ça t’Ambush un coin ?
Encore une fois, Enforcer nous sort un album de heavy / speed metal qui fleure bon les mid eighties.
Et en prime, ils l’appellent “Nostalgia”…
De quoi faire frétiller encore bien des quinquas qui ont eu la chance d’avoir leur adolescence dans les années 80.
Parce que l’affiliation avec des Tokyo Blade, Exciter, Anvil, Riot avec ou sans V, les premiers Pretty Maids voire Iron Maiden ou Judas Priest, elle reste belle et bien d’actualité.

C’est après une intro calme et instrumentale (“Armageddon”) du genre qu’on n’a plus entendue depuis 1985 que les choses sérieuses commencent avec un “Unshackle me” qui rappelle les ambiances d’un certain “Red, hot and heavy” de leurs voisins Danois de Pretty Maids. Rythme enlevé, refrain à tomber par terre : d’entrée, Enforcer signe un hymne personnel qui fera fureur en ouverture de leurs prochains concerts.
Les riffs vitaminés des guitaristes additionnés au chant suraigu d’Olof Wikstrand font de suite mouche. Véritable hit en puissance dès le premier titre de l’album, ça laisse présager un putain d’album.
Et en effet, la suite est remarquable : un gros coup d’accélérateur et la machine s’emballe – et un Mars – avec un “Coming alive” qui mettra le feu en concert tant ce brûlot speed metal est une pure tuerie.
La suite sera une alternance de titres tantôt heavy (“Demon”, “At the end of the rainbow”, “White lights in the USA”), parfois speed (“Kiss of death”, “Metal supremacia”, “Keep the flame alive”, “When the thunder roars (crossfire)”), parfois plus hard rock (“Heartbeats”, “No tomorrow”) et même de ballades (“Nostalgia”), mais avec deux dénominateurs communs : une puissance et une énergie de tous les instants.

Très bel album qui fera pousser quelques larmichettes aux plus nostalgiques… et quelques frissons de plaisir aux adorateurs du genre !

Tracklist :

1. Armageddon (0:38)
2. Unshackle Me (3:38)
3. Coming Alive (3:12)
4. Heartbeats (4:42)
5. Demon (3:07)
6. Kiss of Death (3:26)
7. Nostalgia (3:53)
8. No Tomorrow (3:09)
9. At the End of the Rainbow (3:20)
10. Metal Supremacia (2:54)
11. White Lights in the USA (2:42)
12. Keep the Flame Alive (3:24)
13. When the Thunder Roars (Crossfire) (3:34)

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