Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

Quelle chaleur aujourd’hui…
Un temps à acheter une maison en viager, à assécher une femme fontaine, et même que les éleveurs de poules ont été obligés d’arroser le croupion de leurs animaux pour éviter qu’ils pondent des œufs durs !
Et au programme des chroniques aujourd’hui, le dernier album des slovènes d’Eruption !
Si tu penses que le patronyme de cette formation contribuera à rafraichir l’atmosphère, tu te mets tes doigts boudinés et transpirants bien profond dans l’œil ! Z’auraient pas pu s’appeler Winter ou Glaçons, les gaillards ?
Ce n’est pas pour jeter un froid qui pourrait s’avérer salvateur mais si ça continue, les mouches vont tomber comme des petits vieux !
Et Eruption, vu les riffs en fusion qu’ils proposent, ce ne sont pas eux qui vont avoir un quelconque effet pour empêcher le réchauffement climatique, loin s’en faut !

C’est que le quintette de Ljubljana a autant à revendiquer de Sanctuary, Metal Church que de Flotsam And Jetsam ou de la Bay Area !
Et puis, bon, ce “Tellurian rupture” est quand même leur quatrième album après “Lifeless paradise” (2009), « Tenses collide » (2012) et Cloaks of oblivion (2017) : cinq ans et rien n’a refroidi.
En tous cas, pas leur thrash metal : ça c’est de la bourrasque ou je ne m’y connais pas.
Les cinq Slovènes, ils ne savent pas ce que c’est que de ralentir le tempo : on a bien un interlude instrumental et acoustique en quatrième plage histoire de casser un peu la dynamique et laisser l’auditeur respirer un minimum, mais ce n’est que pour mieux repartir tambour battant derrière.
Certes, le plus heavy « Praise the Serpent Queen” et ses presque huit minutes est plus posé mais reste encore emprunt d’une furie qui ne demande qu’à exploser malgré des passages très “power ballade” qui ne font que laisser penser que l’accalmie sera de courte durée.

Pour le reste, c’est du pur thrash metal, avec un sens de la mélodie certain, et avec une capacité à composer des couplets / refrains suffisamment efficaces pour être repris en chœur après une seule écoute.

En clair, recommandé par votre thrasher de serviteur !

Tracklist :

1. The Awakening (6:33)
2. Worms (4:30)
3. Beyond the Black (5:24)
4. By Ignorance Obscured (1:37)
5. Coffin Bred (4:18)
6. Praise the Serpent Queen (7:42)
7. Gone With the Floods (5:02)
8. Aegeon’s Wrath (5:40)
9. Maternal Foundry (4:31)
10. Tellurian Rapture (6:37)

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