Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8,5/10

Estuarine sera la bizarrerie du moment. En effet, Hydrus, l’homme seul derrière le groupe, joue une forme de death metal technique mais avec une espèce de voix black et des formats de chanson qui relèvent plutôt du grind. Pourquoi ? Parce que huit titres en neuf minutes peut-être ?

Si je mets de côté la thématique lovecraftienne qui a été poncée jusqu’à l’os et que je m’intéresse uniquement à la musique, je suis obligé de reconnaître que cet Américain a un truc à part, un truc à lui, un truc particulier indéfinissable (posture lovecraftienne oblige) qui rend la musique aussi intrigante que fascinante.

Son death technique n’a rien avoir avec ce qui se fait actuellement, c’est aussi très éloigné du techno death des 90’s, même s’il s’agit de l’influence qui ressort le plus, aussi pourrait-on plutôt parler de formation telle que Lykathea Aflame sans pour autant arriver au niveau expérimental de ce dernier.

Quoi qu’il en soit, esprits curieux, jetez une oreille sur « Nyarlathotep » : ce seront dix minutes de bien investies !

Tracklist :

1. Crawling Chaos (01:19)
2. Carriers of Shadow (00:51)
3. Prophecy Denial (00:30)
4. Hooves of Oblivion (01:27)
5. Bloody-Nubbed Exile (00:32)
6. Broken Subordinates (00:58)
7. The Audient Void (00:50)
8. Planes of Rotting Creation (03:01)

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