Line-up sur cet Album
Brad Raub - Basse / Arthur Rizk - Batterie, Guitares, Claviers, Choeurs / Jason Tarpey - Chant, Cor de guerre, marteau et enclume / John Powers - Guitares, Claviers. Guest : Jake Rogers - Chant additionnel.
Style:
Heavy metalDate de sortie:
20 novembre 2020Label:
No Remorse RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10
Ils sont pas beaux, mes champions ? Hein, dis ?
Et en plus, ceux là, ils se la jouent éternels !
Dans l’univers fantastique de Michael Moorcock, l’“Eternal Champion” est un héros réincarné, qui a vécu de nombreuses vies dans le multivers, et dont les actes font partie d’une lutte inter dimensionnelle plus large pour l’équilibre cosmique entre les forces de la loi et du chaos.
Rien que ça !
Eternal Champion, c’est aussi un groupe d’Austin (Texas) formé en 2012 qui a sorti une demo The Last King of Pictdom en 2013, un split avec Gatekeeper (Retaliator / Vigilance) en 2015, un premier album The Armor of Fire (2016) chez No Remorse Records, un EP deux titres Parallel of Death (2017) comprenant une reprise de Legend et une de Mystic Force et enfin ce nouvel album Ravening Iron pour la fin de ce mois de novembre.
Et musicalement, quand on voit l’excellent artwork, articulé autour d’un dragon, de tout plein de crânes humains, de serpents et de deux femmes aux formes aussi généreuses que dévêtues, on ne peut que penser qu’on tient là un bon album de bon vieil heavy metal épique !
Et on ne s’y trompe pas : dès le début de “A face in the Glare”, avec son intro aux sons d’un forgeron tapant une épée sur une enclume, on sent qu’on va se prendre un bon moment de heavy metal façon heroic fantasy.
Et dès les premiers riffs, on nage en pleins univers à la Warlord, Talon, Atlain, Omen, Manilla Road, Manowar voire Tank période This Means War / Honour and Blood, ou plus récemment Chevalier et Crescent Shield.
Du riff bien lourd s’enchaîne avec quelques guitares doublées à la Iron Maiden, les titres sont tantôt furieusement heavy aux mid tempos ravageurs (“A face in the Glare”, “Skullseeker”, “Coward’s Keep”, “Banners of Arhai”), tantôt plus rapides d’une fluidité radicale (“Ravening Iron”, “War in the Edge of the End”, “Worms of the Earth”), avec comme dénominateur commun une capacité à composer des couplets et refrains imparables et facilement mémorisables.
On notera, volontaire ou non, que les titres rapides alternent avec des titres plus heavy.
Et en fin d’album, on se prend même un interlude au clavier, rappelant l’intro de “The War Drags Ever On” de Tank sur Honour and Blood, introduisant le dernier titre, lent, lourd, à la limite du doom mais d’une puissance remarquable “Banners of Arhai”.
Ravening Iron a tout de l’album majestueux de heavy metal épique : les adorateurs du genre devraient jeter une oreille dessus pour se prendre une vraie belle leçon de pur heavy metal !
D’ores et déjà un must !
Alors, hein, dis… Ils sont pas beaux, mes champions ?
Tracklist :
1. A Face in the Glare (4:59)
2. Ravening Iron (5:01)
3. Skullseeker (4:13)
4. War at the Edge of the End (4:45)
5. Coward’s Keep (5:54)
6. Worms of the Earth (4:29)
7. The Godblade (Instrumental) (2:17)
8. Banners of Arhai (5:40)
Laissez un commentaire