Line-up sur cet Album
Olivier Jourget – Chant, Guitares / Anthony Coniglio – Guitares / Nick Crash – Basse / Laurent Descours – Batterie.
Style:
Hard rockDate de sortie:
26 janvier 2024Label:
M&O MusicNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Put**n, si quiconque m’avait dit un jour que Saint-Etienne était aussi proche de Los Angeles, je l’aurais sans doute invité à se faire interner directement sans passer par la case psy.
Et quand, en plus, on se retrouve à écouter pendant douze titres non stop un véritable voyage tant dans le temps que vers le Sunset Boulevard, on a des doutes quant à l’origine des quatre gaillards qui forment Eve’s Bite.
Non, ces mecs viennent bien du Forez et ce “Blessed in Hell” sort bien en 2024.
Et pourtant, tout est fait pour qu’on se prenne pleine face un revival des plus somptueux vers la période des premiers L.A. Guns, Skid Row ou Mötley Crüe et ce, en version musclée.
Ah ça, ils ont bien écouté la discographie de leurs parents qui ont sans doute rempli leur discothèque des albums des groupes précités.
Parce que tout, dans ce premier album, envoie de sacrés relents de cette époque bénie : guitares vénéneuses, titres oscillant entre le nerveux et le plus intimiste, chant aigu, soli démentiels.
Bref, les quatre d’Eve’s Bite ont tout compris du hard / glam rock de la seconde moitié des eighties.
Tellement passéiste qu’il serait sacrilège d’écouter cet album en mp3 : j’ignore si, à l’heure actuelle, il va y avoir une sortie vinyle de cet album histoire de rendre le concept cohérent à 100% mais, à défaut, se l’avaler cul sec à fond les ballons dans un lecteur CD serait un minimum.
Mais attention, Eve’s Bite ne se contente pas d’une simple resucée de cette mouvance glam de l’époque. Ce serait trop simple : à l’image d’un Skid Row sur “Skid row” ou “Slave to the grind”, de sévère éléments metal y sont intégrés, comme pour gagner en puissance et en hargne.
Et c’est en ça que les quatre Stéphanois font très fort : redonner un côté actuel à une musique aussi passéiste qu’intemporelle, et ce, avec une production bien puissante.
Imagine l’album “Shoot at the devil” avec ce son, tiens !
Et le mieux dans tout ça, c’est que l’album dure une heure, répartie sur douze titres pleins, et ne se montre en aucun cas lassant ni rébarbatif. Non, Eve’s Bite nous tient en haleine de la première note de “Fire, fire disaster” à la dernière de “Waiting for the night” sans qu’on ne ressente le moindre ennui, la faute à un talent de composition suffisant pour ne jamais replonger dans la redite ou la redondance, preuve que la formation n’a pas cherché la facilité.
Mieux que ça, ils ont été capable de nous écrire des couplets et des refrains accrocheurs, facilement assimilables, prêts à être rechanter à tue-tête en concert.
Parce que, en plus, chaque titre est taillé pour la scène.
Bref, la totale !
Maintenant, après une telle claque, il s’agit de confirmer !
Tracklist :
1. Fire, Fire, Disaster (5:35)
2. She’s Got More Balls Than You (4:34)
3. The Fighter (6:16)
4. Feel The Heat (4:29)
5. Tires On Fire (6:03)
6. Rock Fever (4:58)
7. You And I (4:06)
8. Shits On The Radio (5:06)
9. Locked In My Dreams (4:59)
10. Inside Your Devil Eyes (5:18)
11. Die For The Beast (Feat. Paul Eyssette) (4:55)
12. Waiting For The Night (4:44)
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