Line-up sur cet Album
- Estelle : Chant
- Junior : Guitare
- Ad'ibou : Guitare
- Boris : Basse
- Fanch' : Batterie
Style:
Death Metal/MetalcoreDate de sortie:
Février 2016Label:
Doweet AgencyNote du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10
Qu’est-ce qui pourrait bien hanter l’humanité… ? Ses désirs ? Son absence de désirs ? Ses besoins ? Les besoins qu’on lui crée ? Son espoir ?… Son désespoir ? Son mal-être inhérent ? Son inaltérable soif de pouvoir ? Son inextinguible envie de posséder ? Son irrépressible facilité à s’imaginer maitriser ce qu’elle ne peut contrôler ? Son inexorable propension à l’autodestruction ? Tant de questions existentielles et métaphysiques auxquelles Except One n’apportera pas de réponses – mais si vous avez envie de plancher dessus, vous avez 4 heures ! – dans Haunted Humanity, leur deuxième EP.
Pourtant chacune des 7 pistes de ce brulot est agrémenté de sa punchline eschatologique et désabusée, dans un genre death – sang – mêlé metalcore MAIS avec une chanteuse. Immanquablement, les comparaisons avec Arch Enemy ne vont pas faire défaut, mais je rapprocherais davantage cet opus d’un de ceux de The Agonist, puisqu’Estelle (« Sexy Freaky Vocals ») alterne le growl et la voix claire, ce que ne faisait ni Angela Gossow, ni ne fait actuellement Alissa White-Gluz dans le même groupe, mais qu’elle faisait dans The Agonist, à l’instar de sa remplaçante actuelle Vicky Psarakis – vous suivez toujours ? La comparaison stylistique s’arrête là car au niveau vocal, autant le growl est efficace et puissant, autant la voix claire montre ses faiblesses, principalement dans les graves. Il faut dire que le mix n’aide pas forcément, principalement sur « Schizofriend » et « 7even » (intelligemment intitulé pour une 7ème piste d’album, hein ?) où cette voix est en retrait par rapport aux guitares O.M.N.I.présentes (titre de leur précédent EP, celui-ci étant sous-titré O.M.N.I #2). A ce sujet, il faut que j’émette (Brown) une réserve quant au choix du traitement sonore de la guitare lead qui bouffe les fréquences par ses aigus très marqués, au point de saper un peu le sweep d’harmoniques de « Lost » en le rendant brouillon – au moins autant que le scénario (et la fin) de la série éponyme…
Le groupe serait-il tant hanté par le besoin de gros son au point de négliger partiellement sa meneuse ? Hanté aux ris, non, car l’ensemble est sérieux (même si eux ne se prennent pas trop au sérieux), et sérieusement puissant. Les riffs sont aussi acérés que les griffes de Freddy Krueger qui fait une apparition cauchemardesque dans « Elm Street ». La batterie est nerveuse et pointue… Que demander de plus ? Et la tendresse, bordel !
De cet EP, je ne jetterais pas tous « sauf un », idée qui ne me viendrait à l’esprit que si j’étais un Highlander, vu qu’il « ne peut en rester qu’un », mais je les garderais tous… On est vite ench-hanté, de la première à la dernière piste de cette galette qui semble trop courte au final. Mais pas de quoi en faire tout un cinéma…
A écouter en s’entrainant avec la Reine de Cœur à couper des têtes – attention, chérie, ça va trancher ! – les faisant tomber afin d’éradiquer les racines du mal qui nous hante – et tant qu’à faire, recevoir un quickening. A méditer… sauf si votre temps de questionnement et de réflexion de 4 heures est déjà écoulé…
Tracklist:
1. Rise (4:15)
2. Lost (4:34)
3. Schizofriend (3:27)
4. Revenge (2:51)
5. Elm Street (4:01)
6. Disease (4:26)
7. 7even (3:42)
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Site officiel: http://www.exceptone.fr/
Bandcamp: http://exceptone.bandcamp.com/album/haunted-humanity
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