Note du SoilChroniqueur (Antirouille) : 5/10

Originaire d’Indonésie et actif depuis 2008, Exhumation fera deux apparitions sur des splits et sortira deux albums dont le dernier, Opus Death de 2014. Six ans après, en cette fin février, ils font paraitre Eleventh Formulae signé par Pulverised Records.

Six ans, donc, pour peaufiner le jeu et le son… Ben pas du tout ! Le son est crade, tout plat, exempt de stéréo. Mais, dans ce registre, on peut dire que ça peut passer… Ça peut passer à la condition d’avoir un jeu exceptionnel, ce qui n’est malheureusement pas le cas. Alors, oui, les soli sont à tomber à la renverse mais le reste est beaucoup trop brouillon, style « on enregistre tous ensemble dans la cave sans avoir au préalable répété plusieurs fois ».
De cette cacophonie ressort une voix hyper dérangeante. Alors dans le Death, quand on lit qu’une voix est dérangeante, c’est d’ordinaire une qualité propre au registre, mais là… vraiment, elle dérange. Imagine Lemmy qui se serait coincé une couille dans un flycase et qui gémirait ensuite sur scène dans une plainte sans fin.
Que dire des trois interludes chiants à crever sinon qu’ils sont forts dispensables…

Bon, pas de quoi se relever la nuit pour écouter cette galette. Si je l’ai écoutée jusqu’au bout, c’est par ce qu’on est pros, chez Soilchronicles, mais j’avoue n’avoir pas écouté les titres jusqu’au bout. C’est du Death Metal primitif, mais alors tellement primitif qu’on recherche encore le chainon manquant qui mène au Death originel. En gros : bof.

Tracklist :
1 Mors Gloria Est (03:54)
2 Inferno Dwellers (03:37)
3 Formulae I: Malediction Bells (03:17)
4 Grandeur Dawn (03:40)
5 Vicious Ecstasy (03:12))
6 Arcane Dance (03:25)
7 Formulae II: Ironheart Rapture (03:56)
8 Ominous Chants (03:47)
9 Blood Trails (03:25)
10 Perdition Spells (03:54)
11 Formulae III: Eleventh Vessel (03:51)

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