Line-up sur cet Album
Tamás Albert: tous les instruments, chant
Style:
Death / Doom Metal GothiqueDate de sortie:
06 décembre 2024Label:
BitumeNote du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 7,5/10
Coucou les gens ! Aujourd’hui, au menu le genre de groupe qui possède une particularité à part, une spécificité que j’aime assez. En général, on y découvre un monde intimiste qui sort de l’ordinaire, du moins un feeling qui se démarque des autres formations. De quoi s’agit-il ? Et bien de ces combos au sein desquels on ne trouve qu’un seul artiste multi-instrumentiste. C’est le cas de Faded Remembrance et de son nouvel album « Dying Age« . C’est un projet musical solo de doom / death / gothic / black metal mélodique et atmosphérique fondé début 2020 par Tamas Albert à Győr (Raab), au nord-ouest de la Hongrie. L’artiste, tout au long de cette galette, joue sur les contrastes entre des passages mélodiques, cristallins, portés par une guitare en son clean, avec une voix claire, alternant avec des moments électriques et un gosier plus menaçant sous forme d’un growl assez feutré. On y trouve aussi, comme pour « Shroud of Mourn », des instants où se déroule un clavier assez proche du progressif, ainsi que des moments typés black metal en mode atmosphérique.
Sur « The Colour of Innocence », un dark gothique prend la main, nanti d’une couleur de note « planante ». Le tout est porté par des mid tempos relativement vindicatifs, alors qu’en général, la musique de Faded Remembrance est plutôt soutenue par des rythmes lents et « doomesques », ce qui n’empêche pas des montées en puissance. Prenez « Sublime in Agony », qui porte en lui quelque chose de sombre sur fond de blast beats. Une certaine richesse harmonique prend forme tout au long de cet album qui propose des paysages musicaux assez changeants. D’ailleurs, on y entend parfois des instruments assez inusités dans ce genre de musique comme une trompette ou un trombone ! Les instants prog’ ou atmosphériques sont comme des éclaboussures de lumière éclairant cette musique qui peut s’avérer inquiétante comme pour le long titre de neuf minutes qu’est « Tragic journey ». Neuf minutes qui passent très vite dans l’oreille de l’auditeur. J’aime bien aussi « Dying Age », qui est certainement le titre le plus heavy, le plus rapide de l’album, avec sa basse qui claque et ses instants assez flippants.
Il se dégage à la fois de cette musique une sorte de douceur un peu glacée et (quand il monte dans les tours), un sentiment de colère feutrée pas désagréable. Personnellement, je trouve que c’est le genre de musique que tu écoutes en te laissant porter par des sentiments contrastés et une fluidité de tous les instants. A découvrir.
Tracklist :
- Vanquished Dreams (1:52)
- Dying Age (5:14)
- We Are Here (6:49)
- Tagic Journey (5:27)
- Shroud of Mourn (6:10)
- The Colour of Innocence (6:40)
- Sublime in Agony (6:33)
- Hollowed Soul (9:11)
- A Silent Embrace (4:22)
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