Line-up sur cet Album
Jonas Parren – Guitares / Hans Paesen - Guitares, Chant / Cas Hegge – Basse / Mathias Paesen – Batterie.
Style:
Death MetalDate de sortie:
02 septembre 2022Label:
WormHoleDeathNote du Soil Chroniqueur (Fast Freddy) : 7/10
Outre-Quiévrain, aux confins septentrionaux de leur contrée, se niche un « jeune » combo articulé autour des frères Paesen (Hans – chant, guitares) et Mathias (Batterie) qui fait grand bruit dans leur province du Limburg mais pas seulement ! Officiellement appelé « Fear disease » depuis 2019 mais sévissant depuis 2014 sous un autre nom, les quatre comparses ont enfin pu entrer en studio après cette put1 de phase de Covid pour nous livrer tout chaud tout rôti leur galette nommée « Floodgates » ! Si vous aviez besoin d’un remontant avant d’affronter l’automne souvent associé aux premières phases de déprime, ben c’est perdu car l’album est tout sauf joyeux ! Sombre dans sa tonalité générale à travers un Death torturé et radical, sans fioriture, sombre également dans les sujets abordés (horreurs de la première guerre mondiale, atrocités liées au passé colonial Belge au Congo au siècle dernier, etc), bref, de quoi te faire tomber la nuit dès 14h00 où te donner l’impression que le jour ne se lèvera pas le lendemain !
« Kill or be killed » fixe le ton d’emblée avec un son lourd expédié sans intermédiaire et une voix profonde-railleuse-growlée qui foutrait les chocottes aux bad guys des films d’horreur ! A son écoute, on se doute bien que le restant de l’album ne laissera pas une once de place à la mélodie de chambre, tu sais, celle que tu n’écoutes jamais ! Confirmation avec « Downfall » et « No Man’s Land », ce dernier offrant quelques intonations groovy plutôt intéressantes.
Le début de « Slatemate » me donne l’impression d’être sur un ring de boxe, acculé dans les cordes et de prendre des ramponneaux plein la courge sans me rendre compte de ce qu’il se passe ! La voix puissante arrive… Probablement celle de l’arbitre qui me demande de me relever sinon l’enfoiré va se mettre à compter ou alors celle de mon coach qui m’insulte allègrement après s’être rendu compte que ses encouragements ne menaient à rien… Bref, une série d’uppercuts qui te mets out en 3’31 !
Après 1’30 façon marteau-piqueur, « Ardent Apostate » nous offre un break plutôt soft (façon de parler, hein) et lent qui te laisse entrevoir un moment de répit… qui, vous vous en doutez bien ne va pas durer, le morceau se terminant dans une sorte de tourbillon infernal qui vous entraîne dans des profondeurs insondées !
« Victimized », « Scorpio » et « Static » restent dans la même veine avec une influence thrash perceptible sur « Static » et sur « End of All » qui arrive plus loin dans l’album ou encore sur le très bon « Bokkenrijders », la voix ramenant toutefois le Death au milieu du village si je puis dire !
Vous l’aurez compris, c’est du lourd, du solide, que dis-je, du robuste qui nous arrive de Belgique, servi sans ambages façon « les gars, on la fait en une seule prise la prochaine piste, ok ! ». Les amoureux du Death Metal old school « brut de fonderie » y trouveront leur compte à coup sûr… En attendant, l’automne est déjà là !
Tracklist :
1. Kill or Be Killed
2. Downfall
3. No Man’s Land
4. Stalemate
5. Ardent Apostate
6. Victimized
7. Static
8. Scorpio
9. White King of Black Death
10. End of All
11. Bokkenrijders
Laissez un commentaire