Line-up sur cet Album
- David - Guitares, Chant
- Héctor - Guitares, Chant
- Xorth - Basse, Choeurs
- Carlos "Stewie" - Batterie
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
1er Octobre 2018Label:
AutoproductionNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
L’Espagne, Madrid… Ça m’évoque plutôt un bon air de vacances, le Real [NdWvG : parce que tu le vaux bien !], le ragout de viande et de pois chiche (le cocido madrileño), les tapas, les doigts de pied en éventail et tout plein de souvenirs agréables à grande dominante ensoleillée !
Bref, des souvenirs estivaux à la pelle !
Et là, qu’est-ce qui nous tombe dessus ? Un putain de groupe de Thrash Metal old school formé en 2006 et qui nous sort son premier EP après une démo (First God of the Earth). Qu’à cela ne tienne, j’irai thrasher sur vos tongs !
Et question thrashing, le quatuor s’y entend pour nous balancer une musique aussi sauvage qu’agressive, avec des accélérations brutales à nous faire sortir les cervicales de la colonne vertébrale. Bon sang quelle bourrasque [NdWvG : n’est-il pas, messire Rocco…] ! Il n’y a que quatre titres, dont une intro, c’est d’une efficacité implacable !
L’introduction ambiante se passe tranquillement, inquiétante, laissant planer un soupçon de mystère sur ce qu’on va entendre par la suite et bim, « Sky Burial » déboule sur des riffs heavy véloces, qui doivent tant à la NWOBHM qu’au Speed Metal avant que la batterie ne se mette en mode mitraillette et que les riffs se mettent à devenir tranchants. Et lorsque le chant apparait, on prend une bonne dose de kif : agressif, enragé, grave.
On oscille entre le Heavy et le Thrash Metal, lorgnant un tantinet du côté du Death Metal, et le tout est nerveux au possible.
C’est ensuite qu’on se prend une véritable tornade destructive au possible, les Ibères nous matraquent pendant cinq minutes non-stop d’une furie thrash difficilement plus efficace avec son lot de break et d’accélérations à nous coller au siège [NdWvG : quoi de plus normal pour des Ibères, la version espagnole des VTC Uber]. Véritable passage à tabac de cinq minutes intenses à souhait.
Lorsque vient « Into the Chaos Dimension » et qu’on s’aperçoit que c’est le dernier titre, on est comme envahi d’un sentiment similaire que lorsque un bon groupe nous dit en concert que c’est hélas le dernier morceau. Et pendant quasiment six minutes, le groupe nous montre toute l’étendue de son talent en matière de Thrash Metal qui ne montre ici ni pitié ni compromis !
On se prend encore une fois ce chant rageur, ces riffs implacables, cette section rythmique en mode épileptique, ces breaks assassins, ces accélérations démentielles et des soli monstrueusement rapides… Et là, on regrette ! Seize minutes de cette intensité, c’est définitivement trop court !
Vite, vite, la suite ! [NdWvG : et comme on le sait, Chris, Ibère rien pour attendre… Ah ah ah ! Non, non arrêtez, pas taper, pas taper, aïe!] Indispensable à tous ceux qui aiment combiner les influences de Metallica, Slayer, Sepultura ou Iron Maiden…
A noter l’artwork de qualité signé du Parisien Remy « Cooper » Cuveillier, déjà responsable des pochettes, entre autres, de Cryptopsy (The Book of Suffering), Heksen (Post-mortem Psychanalyse), The Arrs (Khronos) ou White Chapel (The somatic Defilement) au sein d’un CV pour le moins fourni.
Tracklist :
1. Tower of Silence (Intro) (Instrumental) (1:22)
2. Sky Burial (4:04)
3. Vanished Man from the Promised Land (5:00)
4. Into the Chaos Dimension (5:48)
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