Line-up sur cet Album
- Jon Ryan MacDonald : Guitares, Chant
- Brandon Williams : Basse, Chœurs
- Pablo Anton-Diaz : Guitares, Chant
- Zach Martin : Batterie
Style:
Indie / Rock ProgressifDate de sortie:
26 février 2021Label:
AutoproductionNote du SoilChroniqueur (Coolstoner) : 7/10
Fellowcraft est de retour le 26 février avec son troisième album qui s’intitule This Is Where You’ll Find Me . Cet opus a été enregistré au studio Ivavoka de Washington DC. Les quatre compères font donc du local puisqu’ils sont de là-bas. Ils ont donc gratté des cordes, chanté et frappé des futs très fort sous les directives du producteur mexicain Tonio Ruiz (QBO, Coda, Agora…) en se permettant quelques guests stars, notamment Nate Bergman (Lionize) et Chris Dale (Bruce Dickinson Band).
Vous l’aurez compris, ce groupe de potes qui faisait de la musique pour s’amuser en 2014, après avoir écumé toutes les scènes de la capitale fédérale et acquis une “fan base” conséquente, nous fait le coup du “facile, mais normal, on est américain”.
Faut dire que ça coule tout seul, que les compos sont d’une efficacité redoutable car très simple à mémoriser. On a beau dire, mais l’Amérique reste le pays du Blues, du Rock et du Métal. Et Fellowcraft est le groupe américain type, toujours à la frontière des genres et c’est son coté Grunge qu’on apprécie, dans les thèmes abordés comme dans le son. La voix est rauque, la basse onctueuse et la batterie se fait tantôt caressante et sibylline tantôt cloueuse pneumatique quand le morceau le nécessite. Quant aux guitares…elles sont blues-rock mais parfois il y a une bonne couche de papier de verre version “gros grains-pour enlèvement de matière” qui vous amène au Nirvana. Ca souffle le chaud et le froid, parce que ça parle de la vie au USA, pays des extrêmes.
Le morceau d’ouverture « Coyote And The Desert Rose » en est un exemple parfait. C’est un morceau assez sombre, lourd et chargé d’émotions. On vit la vie d’un migrant à la recherche d’une vie meilleure, qui a laissé derrière lui tous ceux qu’il aime. Et on ressent sa peine, le soleil écrasant mais ses espoirs aussi. Même si ça ne fini pas toujours bien.
“If I could find a better home, if I could find a better life,
Maybe I’ll find a better place to cry, or maybe I’ll find a better place to die”…
Fellowcraft est donc au cœur des sujets qui préoccupent tout être humain normalement constitué et en tant qu’américain, ce groupe sait mélanger les paillettes avec la poussière, l’espoir avec la mort, le blues avec le rock-grungy. Pourvu que ça soit efficace, pourvu que ça serve d’exutoire. This Is Where You’ll Find Me, c’est un peu comme une thérapie qui, morceau après morceau, fait finalement, beaucoup de bien.
Alors pourquoi faire la fine bouche ?
Tracklist :
1. Coyote and the Desert Rose (5:24)
2. This Is How The World Ends (5:46)
3. Last Great Scotsman II (5:31)
4. Sun Hangs Low (4:12)
5. I Will Not Accept The Truth (feat. Chris Dale) (4:02)
6. Make No Sound (feat. Nate Bergman) (4:33)
7. Get Up Young Phoenix (Live From Ivakota Studio) (4:55)
8. Proliferation Nation (Live From Ivakota Studio) (3:54)
9. This Is How The World Ends (acoustic demo) (4:14)
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