Line-up sur cet Album
- Robbie LaBlanc : Chant
- Daniel Flores : Batterie, Claviers
- Philip Lindstrand : Guitares, Basse
- Sören Kronqvist : Claviers
Style:
Melodic Rock/AORDate de sortie:
04 Decembre 2015Label:
Frontiers RecordsNote du SoilChroniqueur (Wilhelm von Graffenberg) : 8.5/10
Qui a dit que l’univers du Metal se devait d’être aussi impitoyable que celui de Dallas, empreint d’embruns de terreur et de ténèbres ? Retrouvez quelques instants votre âme de Poetic Lover – Darling, faisooooons l’aaaamouuur ce soiiir – et entrez dans le monde des Bisounours de Find Me, en ayant toujours en tête que la vocation première de la musique et de la poésie est, pour citer Mr Keating dans Le cercle des poètes disparus, de « séduire les femmes ! »
Pour écouter cet album intitulé Dark Angel, il faut faire un petit saut quelques décennies de cela, car l’album est résolument ancré dans le rock mélodique des 80’s, au point que vous aurez envie de vous (re)taper la BO de Flashdance, voire ressortir vos vinyles de Bonnie Tyler, Survivor, Meat Loaf et Def Leppard (ou encore A-ha et Billy Idol sur le morceau final « I’m free »). Pire, le son de clavier est tellement calqué sur celui de cette époque que vous y entendrez celui des morceaux de Balavoine et Gold ! Un album (bien) produit par le label italien Frontiers Records, spécialisé dans ce type de musique, rien d’étonnant stylistiquement, mais très AOR dans l’esprit, plus que le sont habituellement leurs autres productions.
Orchestré par le duo Flores/LaBlanc – ce dernier étant le vocaliste excellent de ce projet – ne cherchez pas de noirceur dans cet opus : tout est à base d’ondes positives et de gammes majeures, de soli de guitare épiques et émotionnellement prenants, et vous pourrez limite entendre des petites fleurs et des licornes chantonner « Face to Face » (la licorne/petite fleur ayant en l’occurrence pour nom Angelica Rylin). A ceci, on peut ajouter la balade « Forever », délicat titre éculé pour une balade, écrite dans un style très proche de Skid Row et de celles d’Edguy sur Theater of Salvation – à noter qu’au final, stylistiquement, l’album n’est pas si éloigné du tournant qu’avait pris Tobias Sammett sur sa seconde mouture d’Avantasia. Eventuellement, vous pourrez tripper comme moi sur le morceau éponyme de l’album, à fredonner la mélodie de « Wrecking Ball » de Miley Cyrus – ça y est, c’est foutu pour vous, vous y penserez à chaque fois que vous vous le passerez – et vous imaginer sur Chatroulette, juché tel Steve Kardynal sur une boule de démolition – et bim, deuxième suggestion que je viens de vous mettre en tête, hin, hin, hin ! Ou encore à entonner celle de « Don’t go breaking my Heart » du duo Elton John/Kiki Dee sur « Let Love rule », avec ajout d’une batterie triggée comme celle de Def Leppard.
Au final, cette deuxième engeance délicieusement rétro, pas mal cliché plein de poncifs, du groupe contient une foultitude de refrains hymniques à chanter à tue-tête, un peu cul-cul et mignon (j’hésite limite à utiliser le terme anachronique kawaii) mais forcément marrant tant qu’on reste dans le second degré… Bref, ça donne le smile ! A écouter avant de sombrer dans la « sombreur » quotidienne et le morose qui offre la mort aux roses, celles de la vie qu’on se doit de cueillir dès aujourd’hui…
Tracklist:
1. Nowhere to hide (5:16)
2. Let Love rule (4:42)
3. Forever (4:54)
4. Another Day (4:54)
5. Dark Angel (4:30)
6. Bleed in the Rain (4:06)
7. Face to Face (4:38)
8. Where do I go (5:36)
9. Midnight Memories (3:58)
10. Don’t slip away (4:04)
11. Did you feel any Love (4:40)
12. I’m free (4:07)
Facebook: https://www.facebook.com/frontiersmusicsrl
Spotify: https://play.spotify.com/album/7CZYo8QPZGwgsKfNUHJRlK
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