Note du Soilchroniqueur (kryon):
7 / 10

Vu la pochette ci-dessus, il est clair que le groupe ne joue plus à la marelle depuis fort longtemps. Il n’y a pas de réelle surprise, le groupe (qui se nomme Fleshcrawl) fait dans le Death, plus précisément le Death Old School. Bénéficiant de peu de notoriété, le groupe allemand officie pourtant depuis désormais 20 ans. Penchons nous de plus prés sur Structures of Death, leur neuvième album.

Coté musique, on a affaire à du Death Old School assez prenant qui rentre bien dans la tète. Preuve de cette efficacité, le titre Structures of Death est un bon brulot qui fera un excellent effet dans les pits. La plupart des titres sont d’ailleurs dans le même genre, certains plus ou moins rapides. On peut donc souffler sur Into the Fire of Hell pour repartir de plus belle sur les titres suivant. Toujours en restant dans cette optique d’efficacité, les riffs sont bien comme il faut (A Spirit Dressed in Black) sans étre brouillons et mal agencés.

Fleshcrawl, c’est un peu un Cannibal Corpse en légèrement plus progressif, moins lourd. Le chant n’a rien d’original mais reste impressionnant. Les guitares sonnent Old School tandis que la batterie suit les plans proposés depuis 20 ans par la scène Death.

Malgré la rotation entre des titres rentre dedans et plus mid-tempo, le cd s’essouffle dans sa deuxième partie et ne propose alors guère plus que ce qui a déjà été proposé dans les 5/6 premiers titres.

La production est bonne, bien Old School dans l’âme. Il est à noter que pour la première fois, Fleshcrawla fait produire un album dans son pays natal, l’Allemagne. La basse ne se fait malheureusement pas entendre, ce qui devient la norme désormais dans la scène Metal. A quoi avoir un bassiste si ce n’est pour le faire jouer ??

On pourra reprocher au groupe de stagner, de ne pas évoluer par rapport à ses dernières sorties. Ma fois, c’est leur choix et il faut bien s’y faire. Le groupe pourra cependant bien profiter de son nouvel album afin d’enrichir sa set-list lors des futures tournées.

Bref, cet album fait la part belle à l’efficacité et utilise des plans déjà bien connus pour avoir été usés depuis maintenant 20 ans (que le temps passe vite). Cependant, les fans de Death prendront leur pied à l’écoute de cet album et de ses 12 titres (dont une intro inutile) qui se veulent bien Old School mais pas transcendant pour autant. Ce n’est pas avec cet album que Fleshcrawl sortira de l’underground.

Ps : La reprise de Rockin’ is my Business de Metallica est disponible sur la version digipack.